Un groupe jeune, affamé de postseason autour de son leader Kevin Love et de ses jeunes pousses comme Ricky Rubio ou Derrick Williams. Mais à mi-saison (les Wolves ont joué 41 matchs), le bilan est forcément décevant. Des blessures en pagaille, une 12ème place à l'Ouest qui autorise peu de rêves, et un niveau de jeu collectif qui ne décolle pas.
"Nous sommes un peu amochés" indique le Russe sur USA Today. "Nous avons beaucoup de joueurs blessés, même le coach est absent, et c'est difficile de jouer quand la rotation change."
Néanmoins, les joueurs font corps et restent solidaires, malgré les défaites qui s'amoncellent (9 défaites sur les 10 derniers matchs).
"Nous restons ensembles, nous n'essayons pas de chercher des responsables. Cela en dit beaucoup sur notre équipe. Il peut y avoir de mauvais matchs et quelques problèmes, mais quand vous commencez à maudire vos coéquipiers, c'est là que les vrais problèmes arrivent. Quand vous restez ensembles, c'est un bon signe."
En tout cas, Kirilenko ne regrette pas d'être revenu, un après son départ de la grande ligue. Même s'il a apprécié son année en Russie.
"J'ai eu une bonne opportunité de jouer devant les fans Russes, devant mes amis et ma famille. Cela m'a aidé à me préparer pour les Jeux. Je savais que j'allais retourner en NBA."
Si ce retour n'est pas encore totalement réussi, l'objectif des Wolves dans cette fin de saison reste inchangé : les playoffs.
"Notre but est de participer aux playoffs. En ce moment, nous ne jouons pas comme une équipe de playoffs. Nous devons retrouver ce niveau pour faire les playoffs. Il faut changer ça."
A la manière des Lakers, les Wolves attendaient mieux de cette saison et sont toujours à la recherche de victoires pour viser la 7ème ou 8ème place qualificative. Il est temps d'agir maintenant, et il faudra un bon Andreï Kirilenko (13.6pts, 6.7rbds et 3.1pds en moyenne) pour y parvenir.
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