Premier classement des écoles du web et le gagnant est…

Publié le 29 janvier 2013 par Claire Romanet

Le web est un secteur qui embauche ce n’est rien de le dire et nous, recruteurs, avons une position privilégiée pour voir que l’offre de postes est bien souvent supérieure au nombre de candidats formés.

Rien d’étonnant donc à ce que les formations dans ce domaine explosent : plus d’une dizaine de nouvelles écoles   ont vu le jour ces 2 dernières années dont les fameuses EEMI des fondateurs de Free, Meetic et Vente-privée, la Web School Factory ou encore Sup’de web. Nous voyons aussi des écoles de communication à l’instar de Sup de Pub qui ouvrent des spécialités digitales.

Il était donc logique qu’un classement soit réalisé pour la première fois cette année par le Figaro Etudiants et StreetPress sur la base de 5 critères : la sélectivité, les moyens pédagogiques ; la professionnalisation, l’employabilité et la présence sur le web.

A ce petit jeu c’est l’HETIC (Hautes Etudes des Technologies de l’information et de la Communication) sort gagnante suivi de l’Institut Internet et Multimédia Léonard de Vinci et des Gobelins, l’école de l’image.

Il est important de noter que  les formations courtes d’IUT et plus particulièrement celles de Michel Montaigne à Bordeaux et Belfort Montbéliard tirent bien leur épingle du jeu en se classant respectivement 4e et 5e de la liste. Pas surprenant en fait car le web a besoin de forces vives sur le marché rapidement, les formations courtes ont donc la cote du côtés des candidats comme de celui des recruteurs. Mais surtout ces formations publiques ont un coût bien moindre (le prix d’une inscription universitaire environ 180 €) que les écoles privées (en moyenne 6 000 € par an) et ceci est une très bonne nouvelle.

Les nouvelles écoles citées plus haut ne s’en tirent pas trop mal non plus mais au vu de leur « jeunesse » sur le marché, celles-ci devront encore faire leur preuve, les étudiants ne sont pas encore sur le marché de l’emploi  et aucun réseau d’anciens n’existe à ce jour. Tout est donc à faire.

En tant qu’observateur du marché de l’emploi nous nous réjouissons bien entendu de l’engouement suscité par le web et nous voyons non sans plaisir au fil des années l’arrivée de nouveaux métiers et de nouveaux besoins. Aussi, nous attendons  avec impatience l’arrivée de ces nouveaux diplômés sur le marché de l’emploi afin que ce secteur déjà fort remuant ne s’agite encore !

Sources : StreetPress, Rur89, Etudiant le Figaro