C’est dans un cadre politique difficile, qui voit s’affronter soldats français et combattants islamistes, que le géant énergétique italien Ente Nazionale Idrocarburi (ENI) a décidé de restituer au gouvernement du Mali une licence d’exploration.
Le porte-parole de la société italienne d’hydrocarbures a indiqué que la cession de ses activités au Mali étaient dû au « très faible potentiel de la région« . Acquis en 2006 auprès de la société publique Sonatrach, les licences du bloc 4 ont été, toujours selon le porte-parole, restituées au gouvernement avant l’escalade militaire de ces derniers jours.
Il semblerait que la récente découverte faite par ENI au large du Mozambique (170 milliards de m3 de gaz naturel dans le bassin de Rovuma) a aussi motivé le groupe à se retirer du Mali afin d’investir prioritairement dans l’Est du continent Africain.
La major italienne a tenu à préciser ne pas avoir « d’activité opérationnelle en ce moment. Mais nous pourrions en avoir ultérieurement. Quand le gouvernement aura d’autres blocs à attribuer, on en reparlera. Nous avons une excellente relation avec le Mali« .