Vertige de l’abîme
Qui s’ouvre et se referme
Comme un œil
Au flanc de la terre
Et toutes ces grappes humaines
Qui tombent dans les entrailles
D’une nuit décapitée
Par le fer et le feu
La vie renonce à la lumière
Le corps se délite ici-bas
En cendres impalpables
Pour renaître au cœur des ténèbres
Sous forme d’herbe ou de pierre.
François Teyssandier