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118 - la genese des etoiles : un modele complexe et problematique

Publié le 29 janvier 2013 par Jeanjacques

Nous voudrions survoler ici très grossièrement les principales critiques que nous formulons à l’endroit de l’astrogenèse académique afin de donner à nos lecteurs une vue d’ensemble des défaillances théoriques relevées, ce qui suppose que nous ne puissions  aller très au fond des divergences dénoncées.

La cosmogénèse contemporaine complique à l’extrême le procédé de création de la matière et des étoiles:

En multipliant les étapes et en distinguant :

*Le temps de création de la matière initiale (hydrogène, hélium) lors du big-bang.
*Le temps de fragmentation puis de condensation des nuages interstellaires
*Le temps et les modes de fabrication des éléments lourds (internes, par explosions de nova et accumulation/récupération dans les nuages interstellaires).

En multipliant les procédés de développement selon la masse des étoiles :
-Étoile naines qui ne peuvent fabriquer des éléments lourds
-Super géantes qui subissent le flash de l’hélium et explosent
-Naines brunes qui ne connaissent pas la fusion de l’hélium
-Planètes qui se constituent par agglomération de planétésimaux

En obligeant certains types d’étoiles à parcourir plusieurs fois la séquence principale:

Nuage froid → réchauffement (démarrage de la fusion de l’hélium ou du deutérium) →refroidissement (géante rouge) →réchauffement (explosion et/ou naine blanche) → refroidissement (étoiles à neutrons, matière noire, trous noirs)

En oubliant certains principes de base de la physique et de la thermodynamique :

*Un nuage interstellaire très froid ne peut se condenser sans l’intervention d’une force de compression extérieure (d’où le recours à la création ad hoc des ondes de densités qui n’ont pu jouer lors de la création des premières étoiles)
*La tendance d’un nuage interstellaire est à la dispersion sous l’effet des forces répulsives EM.
*La tendance d’un gaz qui se réchauffe est à l’augmentation en volume sous les effets conjugués de l’agitation des atomes et de la répulsion électrostatique.
*Une masse de gaz se comprimant tend à accroître sa vitesse de rotation et à disperser ses constituants.

En inventant des objets physiques discutables :

*Une étoile à neutrons ne peut exister puisque un neutron est une particule éphémère en voie de décomposition rapide et ne saurait se condenser à l’instar des bosons pour atteindre les densités imaginées pour ce type d’étoiles (un neutron reste un fermion et ne saurait avoir les propriétés de bosons !)
*Un trou noir ne saurait avoir les densités énormes exigées pour interdire l’émission de photons : il existe une limite à la densité de la matière à partir de laquelle il y a changement d’état.
*L’agrégation des planétésimaux pour la constitution des planètes est impossible à démontrer dynamiquement, suppose une grande part laissé au hasard et revient à dire que la fabrication des planètes résulterait  d’une sorte d’entassement de cailloux.

En n’expliquant pas :

*Pourquoi les étoiles sont alignées très tôt sur le plan équatorial alors que la condensation des nuages supposerait plutôt une dispersion hasardeuse et sphérique autour de l’étoile principale.
*Pourquoi la grande majorité des étoiles se constituent par paires.
*Pourquoi il existe autant de matière noire (90% de la matière observée), quelle est sa nature et s’il s’agit d’astres refroidis, il faut alors considérablement rallonger l’âge de l’Univers.

Conclusion

La théorie de l’effondrement gravitationnel est complémentaire de celle du big-bang : il faut au préalable que la matière première constitutive des étoiles existe avant leur constitution. La cosmologie contemporaine n’envisage pas l’autoconstitution des étoiles par la création et la fabrication de tous ses éléments comme autant de mini big bang (en tous temps, de toute éternité).

Il n’y avait pas d’autre solution possible que de séparer le temps unique de création de toute la matière universelle de celui multiple des étoiles et d’imaginer une expansion de l’Univers pour donner un dynamisme au modèle.
En choisissant cette unique voie, la cosmologie contemporaine se condamne :
-à la complexité
-à multiplier les solutions ad hoc
-à inventer des objets improbables
-à interpréter de façon erronée les faits d’observation
-à ne pas comprendre la véritable genèse et le fonctionnement de l’Univers
.

Nous proposons une alternative à cette astrogenèse standard voir :

http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique


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