Et la revoilà l’ennemie insomnie.
Pourtant j’avais éteint, bien décidée à être sage, raisonnable
Mais voilà ma muse en a décidé autrement, brandi une bonne idée agrémentée de jolis mots. Je suis forte, j’ai résisté, a remis ses phrases dans sa poche. Je me suis accrochée à ma couette. Va-t-en, casse-toi, c’est pas l’heure, j’ai rendez-vous avec Morphée !
C’est quoi ça encore ? Non, c’est pas bien ça, tu me connais, suis toujours en quête, toujours à l’affut, d’une étincelle de ton génie. Même une braise m’irait bien. Allez vile tentatrice, t’as gagné, j’allume mon portable. Et c’est parti pour une course folle de mes doigts sur le clavier. En sourdine, en catimini. Enfin ça, ce que je me plaisais à croire, lorsque soudain « tu fais quoi là, tu joues ? ». Pfff ! Je m’amuse travaille moi monsieur, « dors chéri, j’ai presque fini, rendort toi, tu te lèves tôt demain ». Parce que pas moi peut-être. « Mais il est quelle heure ? », « Pas si tard, dors voyons ». Certes ça ce discute, mais à trois heures est-ce bien raisonnable ? Voilà c’est bon, retournes-toi, c’est ça, voilà, tu y es, tu dors maintenant. A nous la muse, c’est parti. Ce soir je sacrifie mon sommeil, à tes œuvres, à tes dons, que je paierai demain, traînant mes cernes tout au long de la journée.
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