C’est pas la peine de faire genre je t’ignore, je te snobe, tu sais bien que tu vas finir sur mes genoux.
Non, mais je pourrais savoir à quoi tu joues là, ça suffit maintenant, allez viens, ce soir j’ai besoin de ta chaleur. Non mon chauffage n’est pas en panne, non, je ne fais pas d’économies, non, je n’ai pas froid, non ce sont tes câlins que je demande, j’ai besoin de tes ronrons, j’accepterai même un coup de griffe, s’il n’est pas trop appuyé, si tu te débrouille pour me le faire passer pour non intentionnel …
Tes ronrons me relaxent, mieux qu’un fauteuil pour vieux hors de prix, ce genre d’article qui s’en vient mourir dans ma boîte mail, ce qui ne peut que me crisper davantage. Vous voyez que ça ne marche pas ce truc, coincé entre une convention obsèques, et un appel à la couvrant qui sommeille en en , pas en moi en tous les cas, me crispent un peu plus. Pas besoin de ça, madame est servie par la réalité.
Allez viens cessé de te faire prier, c’est bon.
Oh ! Là tu pousses le bouchon, celui de la bouteille de Cahors, celui que tu m’as piqué ce soir et que je n’ai toujours pas retrouvé, qui m’a obligé à parcourir l’appartement à quatre pattes, tu le pousses un peu loin MON bouchon ! Aller te poser de tout ton long, sur l’homme, toi qui ne le toleres que de loin. Cela mérite une vengeance, enrobée de cruauté, ou une corne de gazelle qui a toute histoire que je ne te raconterai pas, une corne de gazelle délicieuse que t’en auras pas, même pas une miette. Rien ! Et regarde bien, je me lèche les doigts ! Ça c’est du dressage ou je ne m’y connais pas !
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