On trouvera ci-dessous le rapport de base de cette double dégustation. Nul doute qu'il y aura des commentaires, des analyses complémentaires à faire.
Ce sera l'objet d'autres billets.
ATTENTION : lecture insipide pour tous ceux qui se préoccupent peu de classements ou autres analyses et se contentent, en toute simplicité, de ce que doit apporter un vin : du plaisir ou, si possible, des émotions.
Mais lecture captivante pour d'autres qui, n'en doutons pas, auront ici plus de questions à poser que de réponses à prendre telles quelles.
Si certains vont lire ce rapport en nous accusant d'apporter des complications inutiles pour l'appréciation des vins : c'est simple ! Ils seront heureux de s'arrêter à la première liste des 20 premiers, dégustés à l'aveugle. Evitez les crises subites boutonneuses en lisant la suite :-)
RAPPORT DE SESSIONTHEME : Crus bordelais du millésime 2001
DATE : Mardi 22 janvier 2013
LIEU : Restaurant LAURENT, Paris
DEGUSTATEURS : 12 membres du GJE et deux invités
PARTICULARITES DE CETTE SESSION
Depuis plus de 16 ans, le GJE procède à des dégustations de grands vins par un groupe de dégustateurs professionnels, en provenance de plusieurs pays, chacun apportant une sensibilité particulière. Un sommelier ne déguste pas comme un journaliste qui ne déguste pas comme un producteur qui ne déguste pas comme un caviste, etc.
Le GJE suit un protocole particulièrement rigoureux dont on trouve les règles sur ce blog du GJE explicitées dans d'anciens billets.
Le but majeur des dégustations du GJE est de permettre à des crus n'ayant pas encore la réputation médiatique d'autres vins considérés comme des références, d'y être confrontés dans des conditions aussi objectives que possible, afin de savoir où ils se placent par rapport à ces derniers.
Sans jamais oublier que ce type de dégustation n'est qu'une photo à un Temps T, le GJE a toujours eu conscience que le principe de l'aveugle ne permet pas d'intégrer, dans la note et le commentaire du vin, sa dimension historique, culturelle, marketing, son rang dans un classement, son éventuelle réputation selon certains critiques ayant une influence sur le marché. Et chacun sait que c'est là une dimension essentielle d'une totale appréciation d'un vin.
Il était donc intéressant de cumuler lors d'une dégustation à l'aveugle, une session où les vins étaient nommés. Encore fallait-il naturellement que l'on parle rigoureusement du même produit. Ce qui a été fait ce 22 janvier. Les 12 dégustateurs ont d'abord dégusté les vins à l'aveugle ; on a ramassé les copies, puis ils ont redégusté les vins dans leurs verres en ayant alors devant eux la liste des noms des crus sélectionnés pour cette session.
LISTE DES VINS EN DEGUSTATION (ordre de service) :
Ausone
St-émilion GC
Beauséjour Bécot
St-émilion GC
Canon
St-émilion GC
Clauzet
St-estèphe
Clos du Jaugueyron
Margaux
Domaine de Chevalier
Pessac-Léognan
Guadet
St-émilion GC
Haut-Bailly
Pessac-Léognan
Haut-Brion
Pessac-Léognan
Haut-Carles
Fronsac
Haut-Condissas
Médoc
Haut-Marbuzet
St-estèphe
Lafite
Pauillac
Lafleur
Pomerol
Lascombes
Margaux
LMHB
Pessac-Léognan
Lupicaia
Pirate
Malartic Lagravière
Pessac-Léognan
Monbrison
Margaux
Mouton-Rothschild
Pauillac
Pape-Clément
Pessac-Léognan
Péby Faugères
St-émilion GC
Petrus
Pomerol
Reignac
Bordeaux Sup
Rauzan-Ségla
Margaux
Rollan de By
Médoc
San Leonardo
Pirate
Smith Haut Lafitte
Pessac-Léognan
QUELQUES COMMENTAIRES
L'analyse statistique de Bernard Burtschy montre que pour cette session, les membres du GJE se sont distingués en deux groupes différents. Pour simplifier les choses, appelons le premier groupe les « modernes » et le second groupe les « classiques ».
Cette distinction est basée sur les approches diverses qu'on peut - en simplifiant - affecter aux propriétés référencées ici. Certaines donnent une priorité au style que leur impose plus ou moins leur terroir tandis que les « modernes » sont plus sensibles aux styles qui plaisent aux différents marchés internationaux. Bien sûr, cela mérite discussion.
Disons que certains privilégient la puissance, la rondeur, la richesse, alors que d'autres sont plus sensibles à la finesse, à la complexité.
Naturellement, tout cela se discute, mais cette présentation en deux groupes permet de visualiser les diverses approches qu'un amateur peut avoir, chacune étant parfaitement légitime, tant le goût reste une affaire personnelle.
SECTION I : DEGUSTATION A L'AVEUGLE
GRAPHE N° 1 IDENTIFICATION DES DEUX GROUPES DE DEGUSTATEURS, PARTIE DEGUSTATION A L'AVEUGLE
Rectangle 1 : les « Modernes »
Rectangle 2 : les « Classiques »
Vue la position des dégustateurs et surtout l'identification claire de deux Groupes telle qu'elle ressort des analyses statistiques de Bernard Burtschy, un classement prenant la moyenne des ces deux Groupes a beaucoup moins de sens que deux classements, un pour chaque Groupe.
LES TAUX DE COHESION, SESSION « AVEUGLE »
Rappel : le taux de cohésion indique à quel point (TB - B - M - F - TF) les dégustateurs partagent entre eux une vue identique sur les qualités du vin.
TRES BONNE COHESION D'OPINIONS (TB)
Smith Haut Lafitte
Pessac-Léognan
Clos du Jaugueyron
Margaux
Reignac
Bordeaux Sup
Lupicaia
Pirate
San Leonardo
Pirate
Domaine de Chevalier
Pessac-Léognan
BONNE COHESION D'OPINIONS (B)
Haut-Condissas
Médoc
Rollan de By
Médoc
Malartic Lagravière
Pessac-Léognan
Beauséjour Bécot
St-émilion GC
Clauzet
St-estèphe
MOYENNE COHESION D'OPINIONS (M)
Rauzan-Ségla
Margaux
Haut-Bailly
Pessac-Léognan
Lafite
Pauillac
Mouton-Rothschild
Pauillac
Monbrison
Margaux
FAIBLE COHESION D'OPINIONS (F)
Lascombes
Margaux
Haut-Brion
Pessac-Léognan
Lafleur
Pomerol
Guadet
St-émilion GC
Valandraud
St-émilion GC
Haut-Marbuzet
St-estèphe
Trotanoy
Pomerol
LMHB
Pessac-Léognan
Canon
St-émilion GC
Haut-Carles
Fronsac
TRES FAIBLE COHESION D'OPINIONS (TF)
Pape-Clément
Pessac-Léognan
Petrus
Pomerol
Ausone
St-émilion GC
Péby Faugères
St-émilion GC
Avec une certaine indulgence, on peut donc dire qu'une petite moitié des vins dégustés ont été appréciés ± de la même façon par les 12 Membres du GJE. Ceci explique la création de deux Groupes.
CLASSEMENT SESSION AVEUGLE DES CLASSIQUES. Les 20 premiers
Petrus
Pomerol
Pape-Clément
Pessac-Léognan
Haut-Brion
Pessac-Léognan
Trotanoy
Pomerol
Rauzan-Ségla
Margaux
Mouton-Rothschild
Pauillac
Haut-Bailly
Pessac-Léognan
Haut-Condissas
Médoc
Haut-Carles
Fronsac
Lupicaia
Pirate
Valandraud
St-émilion GC
Domaine de Chevalier
Pessac-Léognan
Reignac
Bordeaux Sup
Smith Haut Lafitte
Pessac-Léognan
San Leonardo
Pirate
Malartic Lagravière
Pessac-Léognan
Clos du Jaugueyron
Margaux
Péby Faugères
St-émilion GC
Rollan de By
Médoc
Lafleur
Pomerol
CLASSEMENT SESSION AVEUGLE DES MODERNES. Les 20 premiers
Smith Haut Lafitte
Pessac-Léognan
Lascombes
Margaux
Pape-Clément
Pessac-Léognan
Clos du Jaugueyron
Margaux
Rauzan-Ségla
Margaux
Haut-Condissas
Médoc
Lafleur
Pomerol
Haut-Marbuzet
St-estèphe
Guadet
St-émilion GC
Haut-Brion
Pessac-Léognan
Lafite
Pauillac
Reignac
Bordeaux Sup
Haut-Bailly
Pessac-Léognan
Valandraud
St-émilion GC
San Leonardo
Pirate
Lupicaia
Pirate
Domaine de Chevalier
Pessac-Léognan
LMHB
Pessac-Léognan
Rollan de By
Médoc
Ausone
St-émilion GC
CLASSEMENT SESSION AVEUGLE, CLASSIQUES + MODERNES. Les 20 premiers
Smith Haut Lafitte
Pessac-Léognan
Pape-Clément
Pessac-Léognan
Rauzan-Ségla
Margaux
Lascombes
Margaux
Haut-Condissas
Médoc
Clos du Jaugueyron
Margaux
Haut-Brion
Pessac-Léognan
Lafleur
Pomerol
Reignac
Bordeaux Sup
Guadet
St-émilion GC
Valandraud
St-émilion GC
Haut-Bailly
Pessac-Léognan
Lupicaia
Pirate
Haut-Marbuzet
St-estèphe
San Leonardo
Pirate
Lafite
Pauillac
Domaine de Chevalier
Pessac-Léognan
Mouton-Rothschild
Pauillac
Rollan de By
Médoc
Trotanoy
Pomerol
COMMENTAIRE GENERAL SUR CETTE SESSION « AVEUGLE »
On notera que les « Pessac-Léognan » ont été particulièrement bien appréciés lors de cette session sur le millésime 2001.
Pour les « légalistes » qui sont particulièrement sensibles aux classements officiels, on leur fera remarquer que des crus comme Reignac, Haut-Condissas se trouvent dans ces 3 classements à l'aveugle.
Les deux « pirates » n'ont pas démérité non plus, ce qui montre bien, si besoin est, qu'en Italie, on produit des crus pouvant parfaitement se comparer aux grands noms bordelais.
Pour confirmer également la qualité de ce millésime 2001, il est intéressant de noter que les 18 premiers vins ont une note moyenne supérieure à 90 points.
Mais on ne peut pas ne pas prendre en compte, pour cette session, des taux de cohésion. En d'autres termes, disons simplement que sur le seul jugement du contenu, à Bordeaux, on peut trouver dans ce millésime autant de références connues que de vins qui sont moins sous les projecteurs.
GRAPHIQUE POSITIONNEMENT DES PREMIERS VINS, SESSION AVEUGLE
Le graphique ci-dessus concerne le positionnement des vins par rapport à leur taux de cohésion. Plus on se rapproche de la ligne médiane, plus fort est ce taux. L'exemple de Reignac est frappant à cet égard. Il obtient le plus fort consensus, que ce soit pour les classiques ou pour les modernes. Mais quelle dispersion générale ! Mama mia !
Dans la section suivante, on trouvera une analyse identique pour la seconde session qui traite des résultats avec vue du nom du vin.
SECTION II : DEGUSTATION AVEC LISTE DES VINS
Nous avions donc ramassé les premières feuilles de saisie des dégustateurs avant de leur remettre la liste imprimée des noms des vins versés dans chacun des 30 verres qu'ils avaient devant eux.
Les dégustateurs, bien avertis sur le but spécifique de ce nouveau protocole de dégustation en deux phases, ont joué le jeu, sans essayer de remettre les mêmes notes qu'ils auraient ± copié en « pompe » classique ou en mémoire. Il y a peu de gens capables de retenir 30 nombres dans un ordre et en un temps aussi court. Merci donc de leur donner un total crédit d'honnêteté.
La grosse surprise que m'indique Bernard Burtschy, finalement, on pouvait s'y attendre un peu : on retrouve dans cette seconde phase un totale harmonie entre tous les dégustateurs, et donc nul besoin, comme ci-dessus, de créer deux Groupes qui ont eu une vision différente et identifiée.
POSITIONNEMENT DES DEGUSTATEURS, SESSION AVEC ETIQUETTES
En comparant ce graphique par rapport à son équivalent ci-dessus, il est difficile de ne pas constater une harmonie supérieure, des points de vue plus sensibles lorsque les étiquettes sont présentes.
LES 20 PREMIERS, « ETIQUETTE»
Trotanoy
Haut-Brion
Lafleur
Lafite-Rothschild
Pape-Clément
Petrus
Smith Haut Lafitte
Mouton-Rothschild
Rauzan-Ségla
La Mission Haut-Brion
Haut-Condissas
Lascombes
Haut-Bailly
Domaine de Chevalier
Ausone
Valandraud
Reignac
Haut-Marbuzet
Lupicaia
Clos du Jaugueyron
Par rapport à la session « aveugle », pour cette session « étiquette », il n'y a que 14 vins qui ont une note moyenne égale ou supérieure à 90 points. Est-ce un signe qu'on est plus rigoureux lorsqu'on est face à l'étiquette ? Peut-être, mais il y a tant de réflexions diverses et variés que va susciter un tel rapport. On développera plus tard certains points particuliers de cette journée.
LES TAUX DE COHESION, « ETIQUETTE»
Rappel : le taux de cohésion indique à quel point (TB - B - M - F - TF) les dégustateurs partagent entre eux une vue identique sur les qualités du vin.
TRES BONNE COHESION D'OPINIONS (TB)
Lafleur
Lafite-Rothschild
Pape-Clément
Petrus
Mouton-Rothschild
La Mission Haut-Brion
Haut-Condissas
Haut-Marbuzet
Clos du Jaugueyron
Rollan de By
Guadet
San Leonardo
Clauzet
BONNE COHESION D'OPINIONS (B)
Trotanoy
Smith Haut Lafitte
Rauzan-Ségla
Lascombes
Haut-Bailly
Domaine de Chevalier
Ausone
Valandraud
Reignac
Lupicaia
MOYENNE COHESION D'OPINIONS (M)
Haut-Carles
Beauséjour Bécot
FAIBLE COHESION D'OPINIONS (F)
Haut-Brion
Canon
TRES FAIBLE COHESION D'OPINIONS (TF)
Malartic Lagravière
Monbrison
Péby Faugères
GRAPHIQUE POSITIONNEMENT DES PREMIERS VINS, SESSION ETIQUETTE
Par rapport au graphique équivalent relatif à la session « aveugle », on remarque immédiatement une nette plus forte concentration des crus autour de la médiane, ce qui explique aussi pourquoi Bernard Burtschy n'a eu aucun besoin de créer deux Groupes différents, tant là l'homogénéité des dégustateurs est bien plus évidente.
On remarquera aussi que la dispersion des vins est nettement plus faible que dans la section précédente.
SANS CONCLUSIONS
Il n'est déjà pas sûr qu'une troisième analyse qui prenne en compte la moyenne de ces deux parties ait un sens significatif. Bernard ne l'a pas faite pour le moment, elle sera peut-être proposée plus tard : on verra bien.
Les éventuelles conclusions d'une telle double session pourront éventuellement résulter des discussions que ce rapport va susciter parmi les membres du GJE et parmi nos lecteurs.
A ce niveau, je vois bien plus toute une série de questions qu'on peut poser, et dans le désordre :
- pour l'amateur donnant priorité au contenu et se moquant gentiment du contenant, ce sera la première section qui retiendra son attention, le reste ne lui servant que d'aimable lecture supplémentaire. Mais pour autant, peut-il dire qu'il est totalement insensible à ce que représente, à ce qu'apporte la valeur historique, culturelle et marketing d'un vin à sa satisfaction, sinon à son ego ou à sa vanité ?
- pour le « buveur d'étiquettes », il constatera avec une joie cachée que les grands noms ont une faculté irrésistible de monter au créneau, et bien sûr les propriétaires seront ravis. Il n'empêche que certains crus hyper connus sont dans le haut du panier dans les deux cas.
- Le cas « Lafite-Rothschild » mériterait un chapitre à lui tout seul, car voilà une remontée entre les deux sections qui en étonnera plus d'un : comment un tel vin peut-il passer aussi inaperçu à l'aveugle ? Et surtout pourquoi, pour quelles raisons, soudainement il prend une grande valeur en sachant qui il est ? Un débat « audouzien » par excellence !
- Si des propriétaires comme Yves Vatelot (Reignac) ou Jean Guyon (Rollan de By et Haut-Condissas) peuvent comprendre - ils sont intelligents, understatement - qu'un grand nom peut apporter à l'amateur un supplément d'âme (le mot est fort, j'en conviens), il est quand même à noter qu'entre les deux sections ils ne tombent pas de Charybde en Scylla. Mais que voilà une dégustation du GJE dont ils sortent avec les honneurs ! En effet, on nous a systématiquement reproché, lorsqu'on mettait ces vins dans nos sessions avec des noms illustres, qu'ils ne tiendraient jamais la distance dans le temps. Là au moins, après une bonne décennie, ils se tiennent plus que bien ! Bravo à ces crus !
- Un mot sur Ausone : Michel Bettane m'a toujours appris que c'est un vin qu'on apprend pleinement avec le temps. Si dans ses jeunes années, comme le montre avec éclat la moyenne de 7 millésimes dégustés au GJE où il arrive en première position, il peut offrir des satisfactions supérieures, il est probable, qu'en ce moment, ce millésime 2001 se cache avant de redonner aux amateurs la totale plénitude de ses qualités de terroir.
- Petrus : là, je ne sais trop quoi dire, tant son positionnement varie sensiblement non seulement entre les points de vue des « modernes » et des « classiques » dans la partie « aveugle » mais aussi lors de la section avec étiquette. Je ne crois pas que ce soit la conséquence à 100 % du prestige de son étiquette, mais alors il y a t'il certains vins qui ne ne peuvent se déguster correctement que lors de dégustations « étiquette » ? Va savoir Charles !
- Le fait que les dégustateurs, pour la seconde section, avec étiquette, pouvaient déguster dans l'ordre qu'ils souhaitaient, a certainement des répercussions sur les appréciations des vins : là encore une question intéressante. Mais ne perdons pas de vue qu'in fine, 90 % des vins sont consommés en convivialité, à table, et sans qu'il ya ait devant les convives une trentaine de crus comme lors de ces dégustations du GJE.
Restons relatifs et modestes : là encore, dans tous les cas de figure, ce sont des notes à un Temps T et gageons que d'autres groupes de dégustateurs auraient très probablement apporté d'autres résultats, quand bien même, on le sait, ils n'auraient pas déguster exactement les mêmes vins dans les mêmes conditions.
Encore un grand merci aux équipes du Laurent qui nous ont permis de réaliser cette dégustation complexe dans d'excellentes conditions et merci naturellement à mes zozos qui ont accepté avec honnêteté et un certain panache de suivre les instructions de ce nouveau protocole qui, n'en doutons pas une seule seconde, devra être amélioré.
Le prochain billet sur cette dégustation particulière traitera en détail des différences de points et de rangs constatées chez chaque dégustateur, histoire de voir dans quel sens chacun adapte - et à quel niveau - ses points de vue. Les noms des dégustateurs ne seront pas mentionnés pour des raisons évidentes. Ils auront chacun un n°.
Le but final est quand même quelque part de voir quelles sont les influences de l'étiquette sur l'appréciation d'un vin.