Magazine Amérique du nord
Le ministre du travail colombien vient de lancer une enquête afin de défendre l'honneur des footballeurs, mis en danger après les dernières déclarations intempestives du président du club de football d'Itagui, qui officie en première division colombienne. Lors de l'assemblée générale des présidents des clubs de première division, Fernando Salazar a comparé ses joueurs "aux prostituées d'aujourd'hui habillées en tenue de footballeurs". David Luna Sanchez, le ministre du travail colombien a aussitôt réagi, rappelant que la constitution colombienne protège le droit et la dignité des travailleurs.
Luna a ainsi déclaré: "le joueur de foot est propriétaire de son travail et il est le mieux placé pour valoriser sa performance professionnelle. Lz gouvernement colombien va examiner avec le procureur général si le code pénal n'a pas été violé lors de ces déclarations." Les commentaires incendiaires de Salazar raisonnent également en Europe alors que l'actuel Mercato d'Hiver nous rappelle tristement que l'amour du maillot n'est plus de cette époque. C'est d'ailleurs ce que reproche Salazar qui estime que le football colombien n'a plus rien à voir avec la génération de Valderrama. Pour lui, la relation entre Présidents et joueurs n'est plus basé sur le respect.
"Les joueurs du foot se moquent du monde et n"hésitent pas à narguer les entraîneurs et la direction du club. Ils jettent à la poubelle l'héritage de leurs aînés. Ils se vendent simplement au plus offrant." Devant le tollé de ces déclarations, Salazar a déclaré aujourd'hui que le mot "prostitué" avait été sorti de son contexte par les journalistes...
Ricardo Bellone