Science : l’UE investit deux milliards d’euros dans deux projets majeurs

Publié le 28 janvier 2013 par Ralph

La Commission européenne a choisi d'accorder deux milliards d'euros, sur une période de dix ans; à deux projets scientifiques lundi, l'un sur le cerveau, l'autre sur le graphène, un "matériau miracle". Crédits photo : archives Reuters/Denis Balibouse

BRUXELLES (Reuters)

La Commission européenne a choisi d'accorder deux milliards d'euros à deux projets scientifiques lundi, l'un sur le cerveau, l'autre sur le graphène, un "matériau miracle".

Les fonds seront déboursés sur une période de dix ans.

Le projet "Graphène" et le "Cerveau humain" ont été retenus parmi 21 projets étudiés depuis juillet 2010 par un groupe de scientifiques, d'universitaires et de lauréats du prix Nobel.

"La Commission européenne soutient des projets ambitieux et périlleux, dont le rendement à long terme est prometteur" a déclaré la Commission dans un communiqué.

Le projet du "Cerveau humain", basé en Suisse, utilise des ordinateurs pour comprendre l'activité cérébrale, accélérer les diagnostics de maladies telles que la dépression, Parkinson ou encore Alzheimer et développer de nouveaux traitements.

Ce projet vise aussi à se servir des capacités cérébrales pour développer des ordinateurs plus puissants et moins gourmands en énergie.

Surnommé le "matériau miracle", le graphène est une feuille de carbone composée d'un seul atome, flexible et conducteur d'électricité, cent fois plus résistant que l'acier.

Il pourrait permettre la construction d'avions plus légers et en réduire la consommation. Le projet est coordonné par la Chalmers University of Technology de Göteborg, en Suède.

La Commission européenne, qui doit encore déterminer les fonds dédiés à la recherche pour la période 2014-2020, a bon espoir de trouver les deux milliards d'euros attribués à ces projets. "Nous souhaitons honorer nos engagements," a déclaré Neelie Kroes, commissaire européenne chargée des Nouvelles technologies, lors d'une conférence de presse. "Nous espérons que les Etats membres et les autres contribueront également."

Avec Claire Davenport, Clémence Apetogbor pour le service français (Reuters)

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