Dans sa première partie d'échecs "rotatifs" contre David Klein - un jeune maitre hollandais qui a récemment participé au Tata Steel C - Lara Armas aurait pu planter h4 mat... si elle avait joué le e7 !
Chaine You Tube de Karel van Delft
Il est vrai que 1.f3 et 2.g4 avec les Blancs... Mais j'imagine que c'était dans le souci de la démonstration ; David entamera la partie suivante avec plus de sérieux ! Il m'a gentiment expliqué sur Facebook que les échecs rotatifs - est-ce la traduction de Kantelschaak ? - se jouent comme les échecs traditionnels. Par exemple, dans la variante 1.e4 c5 2.f3 c6 3.d4 cxd4, le d4 est simplement retiré du coté de l'échiquier où se trouvent les Blancs, tandis que le c5 passe en d4 du coté noir. C'est une partie en semi-aveugle, chaque joueur ne voyant les pièces de l'adversaire que lorsque ce dernier a le trait... Très ludique et excellent pour la mémoire !
Nous devons ce concept du plateau rotatif à Jozias Hillenkamp, l'inventeur déjà prolifique du Raindropchess ! Cette variation de notre jeu ajoute des cartes qui interviennent dans le placement des pièces... dont certaines sont bleues ! Un peu comme le célèbre "Tempêtes sur l'échiquier" - avec lequel je me suis vraiment éclaté ! - mais en plus élaboré. Le Raindropchess connait un vif succès et le camping La Rochade - que les joueurs d'échecs connaissent bien - en fait régulièrement des démonstrations.
Pour son coté à la fois simple et ludique, et surtout très pédagogique, j'espère que le Kantelschaak obtiendra la même popularité ! Peut-être trouverons nous bientôt un plateau rotatif dans chaque club ?