Marseille : ce samedi 26 janvier 2013, les bénévoles de l’association « Non à la drogue, oui à la vie » ont, une fois de plus, déployé leur stand de prévention et d’information sur le danger des drogues afin d’apporter aux plus jeunes comme aux adultes une véritable information sur leur danger.
Mais, actuellement, le débat sur l’ouverture éventuelle de salles de shoot mobilise l’opinion publique. Au vu de l’enjeu financier important que soulève ce problème, on peut se poser des questions…
D’une part, il y a une majorité de citoyens français qui ne veulent pas des salles de shoot : tous les sondages le démontrent. ( Contre l’ouverture de tels centres = IFOP 55%, Métro 66%, RMC 78%, Midi Libre 71,8%, Valeurs actuelles 55%, Votre avis 72,7%, OFDT 73%, Le Parisien 64,6%, Pratis TV 59%…)
D’autre part, il y a notre ministre « de la santé », Marisol Touraine qui soutient ce projet et annonce une expérimentation très prochaine.
Sachant :
1)Que ces salles de shoot doivent diriger les toxicomanes vers la prise de drogues de substitution comme la Méthadone.
2)Que cette même Méthadone est une marque déposée du géant pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK).
3)Que Marisol Touraine faisait toujours partie du comité d’orientation du club « Avenir de la Santé » créé et financé par GSK en 2009.
N’est-on pas en droit de se poser des questions ? N’y-a-t-il pas là un énorme conflit d’intérêt ?
La Méthadone est une drogue au même titre que les drogues dites « des rues », dont elle fait partie d’ailleurs à l’heure actuelle… Mais elle est remboursée par la sécurité sociale.
Par ailleurs, la Méthadone est plus dangereuse que l’Héroïne et il est beaucoup plus difficile de s’en sevrer, sevrage d’autant plus difficile qu’il s’accompagne de douleurs atroces (à cause d’une affinité particulière pour la moelle osseuse). Certains scientifiques préconisent même pour sortir un toxicomane de sa dépendance à la Méthadone… l’utilisation de l’Héroïne!
Grâce aux salles de shoot préconisant la Méthadone, gageons que GSK pourrait faire « un tabac ».
Bien sûr, le coût de fonctionnement d’une telle salle est évalué entre 300.000 et 1 million d’euro par salle et par an mais là, ce n’est plus GSK qui paie.
Mais au-delà des considérations purement financières, il faut aussi considérer le problème du message véhiculé par ce projet.
Accepter la création de ces « salles d’injonction d’héroïne », c’est proclamer haut et fort et en particulier aux jeunes « qu’on a le droit de se droguer », « que ce n’est pas dangereux », « qu’on peut le faire à moindre risque », « que des médecins veillent et surveillent » … puisque l’Etat autorise les toxicomanes à entrer dans un lieu financé par les contribuables pour se défoncer à leur guise !
Ce message est CRIMINEL !
La seule façon de résoudre le problème de la drogue, c’est « de ne pas prendre de drogue ». C’est pourquoi l’association « Non à la drogue, oui à la vie » distribue sans relâche depuis plus de 21 ans des brochures d’information sur les drogues les plus courantes (Cannabis, Héroïne, Cocaïne, Crack, Ecstasy, LSD, Antidouleurs, Crystal Meth, Ritaline, alcool, drogues psychotropes prescrites ou drogues par inhalation), que les bénévoles de l’association distribuent gratuitement, ainsi qu’une série de 16 spots vidéo de 30 secondes intitulés « ils ont dit, ils ont menti » et enfin plus de 200 témoignages vidéo basés sur des expériences authentiques.
Pour obtenir davantage d’information sur les actions de l’association ou pour télécharger ou obtenir gratuitement ses publications, visitez le site internet : www.nonaladrogue.org
Contact presse : Robert Galibert au 06 20 51 17 57 [email protected] ou http://cestquoiladrogue.fr