Lorsque les danses urbaines rencontrent le cirque contemporain.
Quatorze artistes sur scène, treize disciplines acrobatiques : iD, la septième création du Cirque Eloize est un spectacle multidisciplinaire à signature urbaine. Plongez dans l’ambiance d’une grande ville du monde et découvrez un univers débordant d’énergie, de poésie et de modernité. En tournée mondiale depuis trois ans et après une résidence au Théâtre National de Chaillot et au Grand Rex à Paris en 2012, iD revient pour une série de représentations supplémentaires uniques en leur genre.
Récemment, après un passage du côté du Cirque d’Hiver, j’avais fais le triste constat que mon âme d’enfant n’était probablement plus ce qu’elle était. En effet, le spectacle m’avait fortement ennuyé et je sortais du « chapiteau » en trouvant que la magie du cirque n’était plus vraiment présente…
Alors quand on m’a proposé des places pour aller voir le spectacle iD du Cirque Eloize, j’ai quelque peu hésité. Les vidéos traînants sur Youtube et les nombreuses critiques élogieuses écrites sur cette troupe m’ont convaincu de lui laisser une chance.
Je me suis donc rendue au Grand Rex ce dimanche à 15h pour en prendre pleins les yeux. Expression bien faible au vu de tout ce que la troupe du Cirque Eloize nous offre dans ce show. Difficile de savoir où donner de la tête entre les artistes plus hallucinants et talentueux les uns que les autres et les effets visuels liés au décor. Nos yeux ne savent plus où se poser tellement il y a à voir.
Mêlant danses urbaines, acrobaties et numéros de cirque, iD nous plonge au coeur d’une « battle » opposant deux gangs voulant prendre possession de la ville. Un côté West Side Story, mais qui connaîtra un happy end vu qu’ici leur passion commune va finir par les réunir.
Durant 1h40, cette bande de jeunes (ils ne doivent pas avoir plus de 35ans) fait preuve d’une énergie incroyable et surtout communicative. On est scotché sur notre siège, du début à la fin, oscillant entre rires et larmes, car oui ce spectacle est un condensé d’émotions.
Des numéros extrêmement rythmiques (la corde à sauter, le trampoline, le vélo…) viennent s’alterner avec des numéros d’une poésie incroyable (le drap, la contorsionniste, le cerceau…). Et même si quelques couacs peuvent toujours arriver (une corde à sauter pas très coopérative), le tout demeure sublime.
Une chose est sûre si pour moi le Cirque classique c’est terminé, je ne manquerais pour rien au monde la prochaine création du Cirque Eloize.
Quand on découvre quelque chose d’aussi magique, on en veut toujours plus !
Infos utiles :
Au Grand Rex jusqu’au 3 février