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Il paraîtrait...

Publié le 28 janvier 2013 par Ericguillotte
lundi 28 janvier 2013

- que, sur une des îles de l'archipel indien d'Andaman vit un peuple très hostile avec les étrangers, les Sentinelles. L’hostilité, ici, comprenons qu’elle est présentée par les visiteurs extérieurs avec toute leur subjectivité d’envahisseurs. Notons que je choisis le terme d’envahisseur sciemment et de façon également subjective sachant que les explorateurs sont sans doute venus en paix pour certains. Ce peuple refuse tout contact avec le reste du monde, et les rares tentatives d'approche se sont soldées, malgré l'offre de cadeaux, par des tirs de flèche et des gestes menaçant de mort les visiteurs. Qu’ils veuillent rester isolés, qu’ils refusent l’approche des personnes extérieures, considérons que c’est leur choix, certes dont on ne peut pas discuter directement avec eux, mais qu’on peut respecter avec un minimum de tolérance. En revanche, que les premières tentatives échouent et mettent en péril les visiteurs et que d’autres après eux essaient et réessaient encore quitte à risquer leur vie, je considère qu’on peut légitimement dire que c’est très idiot. Lorsqu’on doit expliquer les choses deux fois, c’est parfois une fois de trop, au-delà ça devient déraisonnable.

- que tout objet a ce que l'on appelle un rayon de Schwardzchild. Fermez les yeux et essayer d’épeler sans tricher le nom propre précédent. Alors ? Pleine réussite ou échec total ? Si un objet est compressé au-delà du rayon de Schwardzchild, qui est calculé à partir de la masse de l'objet, il donnera naissance à un trou noir. Jusque-là, personne n’est surpris, l’évidence nous sautant tellement aux yeux, l’affirmation étant si claire. Rappelons pour les distraits qu’un trou noir est un corps dont le champ gravitationnel est si intense qu’il empêche toute forme de matière ou de rayonnement de s’en échapper. Et rions de la banalité enfantine de la soi-disant trouvaille schwardzchildienne. Mais, admettons, ce n’est parce que tout le monde le sait qu’on ne doit pas le redire. Par exemple, si on compressait la Terre à la taille d'une bille, 0,9 cm de rayon, un trou noir serait créé. Ça tombe sous le sens. Lorsqu’on doit expliquer les choses deux fois, c’est parfois une fois de trop, au-delà ça devient déraisonnable.

- que Alfred Hitchcock a été le premier réalisateur de renom à avoir popularisé les caméos au cinéma, en faisant même une marque de fabrique. Plutôt clin d’œil que mise en abîme, un caméo est l'apparition fugace, coucou, dans un récit, ohé, d'un acteur, d'une actrice, du réalisateur, eh oh, ou d'une personnalité. Hitchcock apparait en effet rapidement dans 37 de ses films en tant que figurant. Le plus souvent, il marche dans la rue, il ne développa que peu de trésors d’imagination. Pas une seule fois nu, peut-être que son physique ne l’autorisait pas à se l’autoriser. D'autres réalisateurs se sont inspirés de cette fantaisie, comme Peter Jackson, Quentin Tarantino ou Steven Spielberg. Mais copier, c’est copier, repeindre ses volets. Et on s’arrête là, sans surtout expliquer le jeu de mots, même une fois, et encore moins deux. Lorsqu’on doit expliquer les choses deux fois, c’est parfois une fois de trop, au-delà ça devient déraisonnable.


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