The Carrie Diaries : une série 2013 barbante

« Peut-êre que le passé est comme une ancre qui nous retient, peut-être qu’il faut laisser filer la personne qu’on était, pour devenir celle qu’on doit devenir. » Carrie Bradshaw, Sex & the City

© CW

C’était l’une des séries les plus attendues de la rentrée 2013, The Carrie Diaries sensé mettre en lumière les années d’adolescence de Carrie Bradshaw, célèbre héroïne de Sex & the City, n’a pas rencontré son public en raison d’un scénario un peu trop léger et d’une adaptation erronée. Nous avons regardé les deux premiers épisodes de la saison 1 pour nous faire une idée. Décryptage en images.

> Synopsis
La jeunesse de Carrie Bradshaw bien avant qu’elle ne philosophe sur l’amour et le sexe dans Sex & the City, alors qu’elle est en dernière année de lycée dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre dans les années 80 et qu’elle rêve déjà de New York. Sa mère est morte au début de l’été et elle sait que cette année sera différente pour elle, mais elle est loin d’imaginer que ce sera à ce point.

© Warner Bros

> Un scénario trop léger
A défaut de nous faire vivre les aventures trépidantes d’une jeune new-yorkaise des années 80 qui découvre l’une des plus belle ville du monde, on se retrouve plongé au coeur d’une histoire d’amour dépourvue d’intérêt. L’intrigue n’a rien de passionnant et on passe plus de temps a essayer de comprendre ce que désire la jeune fille : découvrir New-York et ses soirées branchées ou conquérir le coeur du beau blond interprété par Austin Butler (qui n’a rien de sexy). Dans cette nouvelle série, il est aussi question de sexualité, d’homosexualité, de tromperies… et même ces sujets qui sont plutôt fédérateurs auprès de la cible visée sont très mal traités. Même les décors et les tenues n’ont pas spécialement d’intérêt. Rien n’attire l’oeil alors que les réalisateurs avaient réellement matière a faire quelque chose d’un peu décalé et passionnant. La série manque de rythme, les scènes sont lentes, les blagues ne sont pas drôles, l’héroïne a pour amis une bande d’étudiant boutonneux absolument pas fun… pas de quoi nous faire rêver.

© Warner Bros

> Une mauvaise adaptation
Les series-addicts sont déçus car la série ne respecte pas l’histoire de la célèbre Carrie Bradshaw. Normalement, c’est le père de Carrie qui aurait quitté sa mère alors que l’héroïne n’avait que cinq ans. Alors que dans l’adaptation, le père se retrouve seul avec ses deux filles après la mort de sa femme, ne sachant pas très bien comment gérer une famille. Entre doute et manque d’autorité, l’homme essaye de se reconstruire tout en donnant la meilleure éducation possible à ses filles. Même le sujet de la mode qui est normalement un des traits de la personnalité de l’héroïne n’est pas spécialement bien traité. Cette adaptation erronée et le scénario sans intérêt font que les épisodes de 42 minutes sont d’un ennui total. Et les fans de Sex & the City n’étaient pas au rendez-vous pour le 14 janvier 2013 lors du lancement de The Carrie Diaries sur la chaîne américaine CW. Seulement 1,6 million de téléspectateurs ont suivi les aventures de la 80′s girl. On ne prédit pas un belle avenir à la série qui risque de ne jamais connaitre de deuxième saison. Une série barbante a éviter en somme sauf, peut-être, pour s’endormir. 

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