Le ministère japonais de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche suit le niveau de contamination des poissons évoluant au large de Fukushima, ainsi que dans les eaux des préfectures voisines, depuis le 23 mars 2011. L’accident nucléaire de la centrale de Fukushima-Daiichi survenu le 11 mars 2011 a libéré d’importantes quantités de césium radioactif (césium 134 et 137) dans l’environnement. Un premier bilan des mesures a été dressé dans la revue Science en octobre dernier. Un résultat s’est alors démarqué des autres : la contamination des milieux marins se poursuivrait.
La teneur globale en radioactivité maximale autorisée dans les produits de la mer par les autorités sanitaires japonaises est de 100 becquerels par kilogramme (Bq/kg). Un nouveau record de contamination a été détecté chez une rascasse pêchée le 21 août 2012 dans une baie proche de la centrale de Fukushima-Daiichi. Sa teneur globale en radioactivité serait de 25.400 Bq/kg soit 2.540 fois supérieure à la norme sanitaire maximale autorisée.
Source : futura-sciences.com