Vraiment.
Les Libéraux fédéraux sont en campagne afin de remplacer leur dernier chef déchu, Micheal Ignatieff. Mais le Canada a été clair, aux tristes élections du 2 mai 2011, ils ont fait comprendre qu'ils ne voulaient pas d'un intellectuel universitaire charismatique d'envergure internationale mais plutôt d'un révisioniste créationiste monarchique bitumineux.
Entre maintenant et le 14 avril prochain, ce sont 9 candidats Libéraux qui tenteront de séduire leur clan, mais aussi la nation, afin de gagner la chefferie du parti.
Penchons-nous sur chacune de ses têtes, qui, aujourd'hui, sont un peu le portrait laissant deviner un troisième règne conservateur.
Marc Garneau. L'ancien homme des étoiles semble avoir beaucoup de mal à susciter des réactions. Il a le slogan tout à fait approprié pour que l'on fasse le lien entre son passé d'astronaute et pour à la fois inspirer le pays: Take Canada to new heights. Mais si le premier candidat pêche par excès de personalité, Garneau pêche de l'autre côté de l'extrême. Il est plutôt beige pâle. Mais ce côté everyday guy pourrait aussi jouer en sa faveur. Mais est-ce vraiment des gars bien ordinaires qu'on envoie dans l'espace? l'homme est beaucoup plus érudit qu'on le croit. C'est l'orateur qui fait parfois défaut. le vendeur aussi. Saura-t-il se vendre comme il se doit? Saurait-il mener le pays dans des interventions au Mali? Reste à voir.
Alex Burton, avocat d'Ottawa et David Merner, ancien président de l'aile du PLC en Colombie-Britannique, avaient manifesté leur intérêt pour la chefferie mais ne se sont finalement pas présentés.
Peu importe le chef, vous vous sentez inspiré?
Vous les voyez dans votre soupe?
Les conservateurs ne sentent pas la soupe chaude en tout cas.
NPD again en 2015?