Jamais deux sans trois pour le Serbe. Pour la troisième édition d’affilée, Novak Djokovic remporte un trophée a Melbourne en 4 sets face a Andy Murray qui n’a pourtant pas démérité (6-7; 7-6; 6-3; 6-2).
La lutte a été acharné entre les deux « jumeaux » du circuit ATP mais comme toujours c’est Novak Djokovic qui s’impose … jusqu’à quand ??
Un niveau extraordinaire entre les 2 joueurs
Murray fort de sa quinzaine époustouflante et de sa belle victoire contre Roger Federer en demie-finale entame cette finale conquérant et dominateur dans les échanges. Murray met de la pression sur le tenant du titre qui ne parvient pas a trouver son souffle et son rythme. Le Britannique pousse Nole a la faute (25 lors du premiers set) et au tie break qu’il remportera 7-1. Le deuxième set est aussi serré et chacun des joueurs protégeant leurs services, le set se finit en également en manche décisive. Mais le Djoker retrouve son coup droit et égalise une manche partout. Puis, plus régulier et présent dans le match Djokovic parvient a breaker Murray diminue par son ampoule au pied et remporte grâce a de superbes coups droits et services le troisième set (6-3). C’est le tournant du match, le Serbe reste sur sa lancée gagnante et conclut avec brio cette finale (6-2).
Novak Djokovic conserve donc son trophée, le 3e d’affilié, et devient donc le premier tennisman de l’ère Open à s’imposer 3 années consécutive dans l’Open d’Australie. Nous refera-t-il une nouvelle année pleine ? En tout cas, il s’impose désormais comme le seul patron du tennis mondial.
Murray a mûrit
Rappelez vous en 2011, Andy Murray jouait contre Djokovic et avait été vaincu en 3 rapides sets. Djokovic confiant de sa domination jouait un tennis serein. Mais aujourd’hui c’est un Djokovic frustré et un Andy Murray tout en force que le public du stade Rod Laver a pu admirer. Le Britannique n’est plus la 4e roue du carrosse du tennis mondial mais bien un prétendant aux titres du Grand-Chelem. En atteste la maîtrise de son parcours jusqu’en finale, en battant au passage Federer et en posant des soucis à l’intouchable Djokovic.
A Melbourne, nous avons peut-être assisté à une passation de pouvoir définitive entre un Roger Federer technique et des Murray-Djokovic plus athlétique, qui multiplient les échanges pour faire plier l’adversaire …à la manière de Rafael Nadal. On se languit déjà du Roland Garros 2013 !!
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