Comme pour tous les commerçants, petits et grands, qui se sont déjà laissés séduire, les 2 arguments qui font la différence pour ces nouveaux "clients" sont le facteur "temps réel" et, surtout, les économies potentielles. Le fonctionnement du réseau mis en place par Dwolla permet en effet de réaliser les transferts immédiatement, facilitant ainsi la gestion des flux. Et ses coûts sont pratiquement imbattables en comparaison des systèmes existants, chèques ou virements.
Dans un contexte universel de maîtrise des dépenses publiques, et alors que les contribuables demandent toujours plus de facilité d'accès aux services gouvernementaux, il est logique que les choix se portent sur les solutions les plus efficaces, même dans les organisations les plus conservatrices. Ce devrait être une leçon pour les banques qui, dans cette même position d'institutions immobilistes, se voient désormais ravir leurs marchés par plus agiles qu'elles.
Le principe est d'une simplicité déconcertante : au fur et à mesure de ses retraits (ou autres opérations), les automates de la banque "apprennent" automatiquement quelles sont les transactions préférées de chaque client. Celles-ci peuvent alors être proposées en priorité dès l'insertion de leur carte. Naturellement, les éventuels changements d'habitude sont également pris en compte, après un temps d'adaptation.
Pour les utilisateurs, le gain de temps, même mineur, est un avantage indéniable. D'ailleurs, les 3 millions de transactions réalisées de cette manière en quelques mois, sur les 2000 distributeurs de Nationwide, tendent à confirmer l'intuition. Et, pour la banque, outre le surcroît de satisfaction des clients, il s'agit aussi d'un moyen d'améliorer la "productivité" de ses appareils...
Rien d'exceptionnel dans cette démarche, qui reste au contraire tout à fait classique. En particulier, les petits défauts habituels sont au rendez-vous : horaires de fonctionnement limités, de 9:00 à 18:00 du lundi au vendredi (il faudra bien un jour réaliser que le web ne ferme jamais !), tendance à renvoyer les demandes vers les agences... Une assistance sur Twitter est aujourd'hui un passage obligé pour les banques mais les efforts restent encore mal adaptés aux nouveaux comportements "sociaux".
Information repérée grâce à Sémaphore Conseil (merci !)
J'avoue être un peu sceptique sur cette approche, l'achat groupé en "club" me semblant plus pertinent pour des produits de la vie courante. De plus, se pose obligatoirement la question de son avantage par rapport à des courtiers ou des sites de comparaison en ligne, même si les les fondateurs de Finansemble affirment que leur indépendance et la primauté de l'intérêt de l'internaute sont leurs valeurs différenciatrices.
Néanmoins, peut-être les conseils prodigués, organisés par grands profils (étudiant, actif, senior...), et les forums d'entraide apporteront la touche d'originalité qui séduira les consommateurs...