A) Ils appartiennent à de grandes familles de fonds ayant une grande variété de produits et plus de 75 milliards d’actifs sous administration.
B) Ces fonds obtiennent des rendements à long terme bien supérieurs à la médiane de l’industrie
C) Les gestionnaires en place oeuvrent dans leur catégorie ou gèrent leur fonds depuis plus de 5 ans. De plus, un processus de gestion et de sélection des titres favorise la relève au sein de leurs équipes respectives.
D) Les gestionnaires de ces fonds ne tentent pas de prévoir les mouvements boursiers (tâches impossibles), mais sélectionnent avec minutie des sociétés bien gérées ayant des avantages concurrentiels.
E) Ces fonds réalisent leurs exploits avec toujours moins de volatilité (Déviation standard sur 3 ans) que leurs semblables.
Bissett de microcapitalisation
Plus volatil que les hivers québécois, ce fonds vous en fera voir de toutes les couleurs. Il peut aussi bien vous offrir une année de 90% qu’une autre de -48%. Mais, à long terme, il double au fil d’arrivée l’indice de référence de BMO des petites capitalisations canadiennes. 15,9% par an depuis 15 ans, c’est toute une récompense. La recette de Bissett n’a en fait rien à voir avec les autres et peut par exemple, vous faire faire des rendements substantiels lorsque le marché pique du nez. Ainsi, depuis 2 ans, pendant que l’indice des petites sociétés recule de -6,22% annuellement, le Bisset Microcap enregistre +12,4% par année NET de frais. Si vous y aviez investi 10 000$ à la création du mandat en 1997, vous auriez aujourd’hui plus de 100 000$. Parmi les coups d’éclat du gestionnaire Ralph Lindenblatt, notons l’achat de la techno spécialisée dans les hydrocarbures Horizon North Logistics (HNL-T) qui a procuré au fonds un profit de 282%.
Manuvie Petites capitalisation mondiales
Toujours dans les petites capitalisations, je recommande encore cette année le fonds de Manuvie Mondial de petites capitalisations géré par Paul Moroz. Le style valeur appliqué aux petites sociétés engendre des résultats très convaincants. Depuis 4 ans, il double l’indice mondial et ses semblables. 19,85% versus 9,5%. Depuis 12 mois, c’est encore plus significatif 28% versus 11% pour l’indice. Moroz parcourt la planète pour trouver ses diamants bruts. Il en a déniché en Australie, en Malaisie, en Irlande, aux Pays-Bas, en Angleterre et un peu au Canada et aux États-Unis. Ce mandat est donc un excellent élément de diversification. Pour retenir l’attention de ce gestionnaire de l’écurie Mawer, les entreprises doivent avoir un flux monétaire positif et important, peu ou pas de dette, une situation de dominance dans leur marché, une solide équipe de gérance et… verser des dividendes. Cette protection supplémentaire le rend beaucoup moins vulnérable aux mauvaises nouvelles économiques que ses pairs. Ainsi son pire recul sur 12 mois n’a été que de -4,6% en février 2009. Depuis 3 ans, il a des dizaines de coups sûrs, mais a aussi obtenu deux coups de circuit solides. Les achats de Constellation Software et d’AmTrust Financial Services ont rapporté 227 et 207%.
CI Science de la Santé mondiale
Pensez-vous que les dépenses en soins de santé et médicament vont diminuer dans la prochaine décennie? Moi, non plus. C’est l’idée toute simple qui motive l’investissement dans ce secteur. Comparativement à de nombreuses catégories d’investissements, il faut être bien plus sélectif et patient avec la santé. La volatilité est extrême et de nombreuses biotechs terminent leurs vies avant d’avoir 5 ans. Placement CI distribue l’un des plus performants fonds du genre. Le mérite revient totalement à son gestionnaire Andrew Waight. En poste depuis 1999, il a offert aux porteurs de parts du fonds 10% par an depuis une décennie, 11,5% depuis 5 ans et un extraordinaire 39% depuis 1 an. Parmi ses bons coups, notons l’achat de Patheon. Cette bio-pharma canadienne a réalisé un gain de 162% au cours des 12 derniers mois.
TD Divertissement et Communications
T.Rowe Price est le sous-gestionnaire de ce mandat. Vous tripez techno? C’est le placement qu’il vous faut. Les gros noms et les sociétés prometteuses y sont tous. Comcast, Apple, Disney, Time Warner, Baidu, Amazon, Google, Vodafone… Mais attention, le gestionnaire Daniel Martino ne se croise pas les bras à attendre les sursauts. Il sélectionne attentivement les actions négligées et procède occasionnellement à des changements mineurs. Il est d’ailleurs étonnant de constater qu’il ne modifie que 16% de la composition de son portefeuille annuellement. On n’a pas à critiquer, les résultats sont là. Son rendement annuel des derniers 12 mois est de 20%.