La demande adressée à la Communauté européenne peut surprendre, non pas dans son principe car la technologie du captage est encore, selon le demandeur, chère et balbutiante, mais parce qu’elle émane du géant pétrolier anglo-néerlandais, Royal Dutch Shell, dont on a du mal à comprendre une demande de subvention.
Le processus évoqué consiste à capter le dioxyde de carbone présent dans les gaz rejetés par l’industrie, le transporter et l’injecter dans des formations géologique de gisements d’hydrocarbures épuisés, comme en France le gisement de gaz de Lacq, qui dispose d’un réseau de transport et de puits utilisables pour l’injection.
Dans sa demande, Shell propose de soutenir des projets de capture et de stockage de carbone dont la contrepartie serait des crédits de pollution cessibles dans les nouvelles bourses crées à cet effet.