Les derniers numéros de The Economist donnent une intrigante
image du capitalisme. On y voit exploser le tissu social (cf. le
bidonville du Kenya). Du coup, l’homme n’ayant plus d’ami (plus de famille non plus), tout devient
privé et payant. On y voit aussi que notre avenir est technologique, et que très
peu d’hommes auront les compétences nécessaires à trouver un travail. L’entreprise
n’a plus besoin d’hommes !
La France, globalement, est dans une mauvaise passe. Elle
dépense plus qu’elle ne gagne. Et elle paie des chômeurs qui ne peuvent que s’accroître.
Le capitalisme semble chercher à lui rendre le coût de la solidarité sociale si
élevé qu’il lui deviendra insupportable. Le capitalisme transforme la société en individus isolés.
Pour redresser la barre, il faut probablement faire comme
les Russes lors de leur grande crise récente : reconstruire une économie
informelle, à base de solidarité sociale. Mais comment se transformer ainsi, lorsque l’on
a été encouragé à profiter du système ?