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Roulé-boulé dans les dunes de Huacachina

Publié le 27 janvier 2013 par Melaniepiqpiq
Après 2 jours à Pisco, direction Huacachina, à 2h au sud en descendant la Panamerica bordée de désert. Cette ancienne station balnéaire huppée pour riches Péruviens

Roulé-boulé dans les dunes de Huacachina

La preuve que c'était renommé : ça figure sur les billets de 50 sols !

s'est au fil du temps transformée en destination de djeunes étrangers et de Péruviens de classe moyenne... Aujourd'hui, la charmante petite lagune au milieu des dunes est entourée de guesthouses et de bars et restaurants touristiques qui passent de la musique de pouffe à fond, tandis que des magiciens et cracheurs de feu font leur numéro et que des vendeurs de trottoir essaient de te refiler des bracelets dont tu ne veux pas ou de te convaincre de te faire faire des tresses.

Roulé-boulé dans les dunes de Huacachina

À droite, un des nombreux rabatteurs pour les restaurants.

Roulé-boulé dans les dunes de Huacachina

   Il n'y avait que les Péruviens pour se baigner... vacances scolaires obligent, il y avait pas mal de monde.

Roulé-boulé dans les dunes de Huacachina

Ceci dit, pour quelques jours, c'est agréable. Nous n'y sommes restées que 24 heures car notre timing est assez serré.
Bon alors, THE activité à tester à Huacachina, c'est le buggy des sables et le sandboarding (surf des sables, si vous préférez). Je vous sens perplexes, alors j'explique. Nous sommes montées dans un drôle d'engin apte à rouler dans le sable (le fameux buggy, vous l'aurez deviné avec votre légendaire perspicacité) en compagnie d'une dizaine de jeunes gens. La Moonich faisait figure de dinosaure, comme souvent durant ce voyage, mais ce n'était pas pour autant la moins vaillante. Un chauffeur complètement kamikaze a fait hurler tout l'équipage en conduisant comme un dingue dans les dunes. Je n'exagère pas quand je dis que c'était semblable aux montagnes russes (estomac dans la gorge etc), le danger en plus. J'ai vraiment cru qu'on allait se ramasser... mais non finalement. On s'est arrêté une ou deux fois pour respirer et contempler le paysage

Roulé-boulé dans les dunes de Huacachina

Roulé-boulé dans les dunes de Huacachina

mais surtout pour dévaler les dunes à plat ventre sur les fameux sandboards. A l'origine, c'est fait pour être debout dessus comme le surf, il y a même les attaches pour les pieds, mais... seuls 5% du téméraire public l'utilisent en position verticale !! La question que nous nous sommes posée : pourquoi ne pas proposer carrément des luges à la location ? Probablement une question de coolitude... C'est sûr, pour un djeune dans le vent, ça en jette beaucoup moins de dire « j'ai fait de la luge dans les dunes » que « j'ai sandboardé (ou surfé) in the diounes ». Ça a beau n'être que de la luge, n'empêche que c'est vertigineux, la pente est presque à 90%, bon OK soyons réalistes, peut-être seulement 75... mais vu d'en haut, c'est pas rassurant !

Roulé-boulé dans les dunes de Huacachina

On ne se rend malheureusement pas bien compte sur la photo.


Roulé-boulé dans les dunes de Huacachina

Roulé-boulé dans les dunes de Huacachina

Le petit point avec un chapeau au milieu de la pente, c'est moi.

La Minooch m'en a encore bouché un coin : à l'origine, elle ne voulait pas monter sur la planche (elle et le ski de descente...), mais quand elle a appris qu'on pouvait s'allonger dessus, elle n'a plus hésité et fiou ! Elle est partie comme une flèche et après, elle en a redemandé ! Cette fois-ci j'ai dégainé à temps mon appareil photo :

Roulé-boulé dans les dunes de Huacachina

Roulé-boulé dans les dunes de Huacachina

   Pour ceux qui se demanderaient qui est ce beau jeune homme musclé en marcel, ce n'est autre que notre kamikaze de chauffeur qui servait aussi d'instructeur aux novices que nous sommes.

Au bout d'un moment, on a perdu de vue le petit point sur la pente, normal vu comme c'était escarpé, sauf qu'une minute plus tard, toujours rien à l'horizon... Mon sang n'a fait qu'un tour, je la voyais déjà gisant le cou brisé au milieu de la pente que j'ai commencé à dévaler paniquée, pour m'apercevoir qu'elle nous avait tout simplement fait son 1er roulé-boulé du voyage (une bonne dizaine de tours, pas mal). On l'a retrouvée la goule toute ensablée, du sable jusque dans les oreilles (il est fin le bougre !), mais souriante.

Roulé-boulé dans les dunes de Huacachina

« Je suis revenue toute panée », a-t-elle écrit dans son carnet de voyage le soir.


En redescendant, dernières photos avec la lagune en arrière-plan :

Roulé-boulé dans les dunes de Huacachina

Roulé-boulé dans les dunes de Huacachina

Épilogue : ce n'est pas celui qui roule-boule le plus qui se fait le plus mal... Je ne sais pas comment j'ai fait mon compte, mais j'ai dû me cogner le nez contre la planche sans m'en apercevoir pendant la descente. Les 2 premiers jours, aucun signe extérieur visible, mais un mal de crâne permanent et un état d'abrutissement pire que d'habitude... Ce n'est que le 3e jour que le haut de mon nez a commencé à enfler et que j'ai dû employer les grands moyens (voir un des posts suivants).

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