Cette homologation fait du cuivre, du bronze et du laiton les premiers matériaux officiellement autorisés à revendiquer des propriétés sanitaires aux États-Unis. Désormais, le cuivre et ses alliages pourront donc y être commercialisés pour leurs vertus en matière de lutte contre la prolifération bactérienne.
Cette reconnaissance officielle vient confirmer le fait que le cuivre peut jouer un rôle important en matière de santé, notamment dans la lutte contre les infections nosocomiales.
Pour accorder cette homologation, l’EPA s’est basée sur une série d’expériences pratiquées par des laboratoires indépendants pendant un an, qui démontrent l’efficacité du cuivre dans l’élimination de 5 souches différentes de bactéries dont le staphylocoque doré résistant à la méthicilline (SARM). 3 000 échantillons de cinq alliages de cuivre différents ont été rigoureusement analysés en laboratoires en respectant les protocoles imposés par l’EPA. Les résultats démontrent que 99,9% des bactéries présentes sur les surfaces de cuivre ou d’alliage de cuivre sont éliminées en 2 heures de temps.
L’Université de Southampton, en Grande-Bretagne, avait déjà démontré que les surfaces en cuivre permettaient l’élimination des SARM en 90 minutes, tandis que ces mêmes microbes pouvaient résister jusqu’à 3 jours sur des surfaces en acier inoxydable.
Un certain nombre d’expériences sont actuellement en cours en conditions réelles en milieu hospitalier. Ces expériences consistent notamment à remplacer les surfaces fréquemment touchées comme les poignées de porte, les rampes et les installations sanitaires, par des éléments en cuivre. L’objectif est d’évaluer la capacité du cuivre à réduire les transmissions d’agents pathogènes infectieux dans les hôpitaux, en complément des règles d’asepsie habituelles telles que les lavages de mains fréquents.