"Malheureux au jeu, heureux en amour!" - Pour certains, ce n'est pas assez, surtout auprès de leurs enfants. Le parent, mauvais joueur, oui! Le Français, encore plus que son voisin outre-Rhin.
Ne me demandez pas pourquoi, peut-être pour coller l’actu franco-allemande, mais l’Institut Redshift Research, sur une demande de Turtle Beach, s’est penché sur le fair-play des parents français et allemands aux jeux vidéo face à leurs enfants.
Et les résultats sont plutôt atypiques!
Apparemment, quand un enfant bat son père ou sa mère au jeu vidéo à la loyale, 51 % des parents français prétendent l’avoir laissé(e) gagner, contre 37% de parents allemands.
Bon, ça n’a rien de nouveau tout le monde a déjà laissé gagner son petit frère, sœur ou cousin, mais s’en servir comme de règle générale, c’est bas!
Le Français est davantage de mauvaise foi mais il s’entraîne!
Ce qui est assez drôle, c’est que l’étude confirme que pour ne pas passer pour un « nul » aux yeux de leur enfant, 9% des parents français interviewés s’entraînent avant de jouer, contre seulement 6% de parents en Allemagne.
Bravo, les enfants de Coubertin! Qu’est-il arrivé à l’adage: l’importance est de participer.. C’est-à-dire que, pour pouvoir jouer, il faut forcément aussi savoir perdre.
Mais bien sûr, enfin, je crois, si on ne vous a pas appris, petit, à savoir perdre, inutile de rêver, plus âgé, parents ou pas, vous resterez sans pitié. Résultat : l’étude Turtle Beach révèle que plus d’un quart des adultes interrogés (27%) affirment s’énerver ou être gênés lorsqu’un enfant les bat au jeu vidéo.
Revenons à nos clichés! Le Français est de mauvaise foi, mais l’Allemand est fourbe.
13% des parents allemands seraient tout à fait décidés à tricher face à leur propre enfant contre seulement 8% de parents français ! La proportion semble insignifiante, mais n’oublions pas qu’il s’agit là de tricher pour écraser son enfant.
Définitivement, le parent français est un flan. Il serait aussi moins dans l’esprit compétitif. Parmi les 2 000 parents interrogés, 89% des parents allemands considèrent avoir un esprit de compétition, contre 73% de parents français.
Lorsqu’il s’agit de partie de jeux vidéo face à leur enfant, 20% des parents français n’ont jamais envie de gagner, contre seulement 12% des parents allemands.
On pourrait penser que ces Allemands appliqués, sérieux et carrés (clichés, venez par ici, mes amis) ne seraient jamais intéressés par les jeux d’enfants. Et bien non, comme vous pouvez remarquer, il ne faut pas toujours se méfier des rumeurs.