Bonjour aux zotres
Cette semaine, mon coup de coeur et mon coup de gueule portent sur le même sujet : la libération de Florence Chassez.
Le retour en France de Florence Chssez
J'ai appris la nouvelle très vite après que la décision ait été prise et, immédiatement, je l'ai tweetée et j'ai appelé mes parents dans la foulée.
Bref, j'étais émue et sincèrement contente pour elle et, surtout, pour sa famille. J'imagine qu'avoir un enfant en prison n'est pas chose facile à vivre. Mais avoir un enfant en prison à l'étranger, détenu(e) dans des conditions que j'imagine (peut-être à tort) plus désagréables que dans les prisons françaises, à des milliers de km et quand il/elle est potentiellement innocent(e), ça doit être l'horreur totale. Ce que je ne peux pas imaginer en revanche, c'est l'angoisse de cette famille au fil des ans, les attentes déçues de décisions de justice et d'une libération de leur fille.
La surmédiatisation du retour de Florence Cassez
Dès que la nouvelle a été connue, Twitter s'est défoulé et ça a donné lieu à des messages très drôles (voir ma sélection d'hier) mais au delà de l'aspect ludique voire ironique et totalement potache de ces échanges, l'emaballement médiatique de ZE affaire Cassez me dérange et prouve une fois de plus qu'on ne peut plus parler d'un sujet désormais sans assister à un emballement totalement hors de propos privilégiant l'émotion plutôt que l'analyse, le ressenti plutôt que les faits.
Les medias sont en train de sanctifier Florence Cassez, d'en faire une héroïne et là, je trouve qu'on commence à dépasser les limites de la confusion des genres et de la perte de valeurs.