Pour partager mes balades de midi qui mêlent street art, petits endroits cachés et courettes parisiennes, et des expositions plutôt courtes (dans des galeries ou musées).
Au départ de Place de Clichy, remontez l’avenue de Clichy. Poursuivez votre chemin, sur le trottoir de droite, jusqu’au 6 Impasse de la Défense, un peu plus haut dans la rue.
C’est par la dernière exposition au B.A.L. que nous commençons notre balade. En ce moment, vous pourrez voir les photos saisissantes d’Antoine d’Agata dans « Anticorps ».
Au-delà de la visite, il est possible d’apprécier le charme des ruelles, le street art présent sur les murs du petit square au bout de l’impasse.
Dans la rue, bordée de boutiques de vêtements et autres articles peu chers, nous continuons vers la rue des Dames, que nous prendrons en traversant la route.
C’est en arrivant à la rue Ganneron, qui coupe l’avenue de Clichy, que nous pouvons traverser. Cette rue coquette compte beaucoup de jolies boutiques.
Vous pourrez jeter un coup d’œil sur votre gauche, à la fresque bleue, dans la rue Biot, avant de poursuivre jusqu’au 21 de la rue des Dames, à l’atelier Haut Perché.
Boutique pleine de charme de création et de fabrication (et même de réparation) de bijoux, le travail réalisé est fait avec passion et avec beaucoup d’inventivité.
Laissez-vous guider ensuite par les poteaux brûlants de la rue Nollet, pour vous la longer en notant les petites courettes et les graffitis présents sur les rideaux de fer des boutiques.
Vous remonterez ainsi ensuite la rue de la Condamine, en tournant à droite dès que vous croisez cette rue. Au 13, vous pourrez noter tous les détails de la vitrine de la Galerie ligne 13 où vous pourrez entrer pour profiter de l’exposition du moment.
Jusqu’au 3 mars 2013, vous pourrez voir « Border Line », une présentation du travail d’Artof Popof et d’autres artistes.
Vous pourrez ensuite regagner l’avenue de Clichy, et tourner à droite, jusqu’à arriver à l’allée préservée de la Cour Saint Pierre. Ici vous trouverez notamment, l’Atelier Terre de Sienne, qui dispense des cours de dessin, de peinture ou de sculpture.
Vous pouvez ensuite revenir sur vos pas, et vous diriger soit vers le métro pour rejoindre la station Brochant, soit remonter l’avenue de Clichy jusqu’au même endroit. Passez la rue Gauthey, pour vous engagez dans l’étroite voie de la Cité des Fleurs sur votre droite. Il s’agit d’une voie privée ouverte au public entre 7h et 19h en semaine et le samedi, mais seulement de 7h à 13h le dimanche et les jours fériés.
Un instant, replaçons-nous au milieu du 19ème siècle. A cette époque, Ernest Goüin fonde sa société de construction de locomotives et de machines de filature, dans le petit village des Batignolles. Rapidement, l’entreprise prend de l’importance et la famille Goüin fait construire un pavillon dans la Cité des Fleurs, non loin de là pour y loger son personnel.
Cette voie centrale, placée proche du quartier des Epinettes, bordée de maisons et d’hôtels particuliers possède 3 placettes consécutives et des normes d’aménagement précises. On peut y voir notamment les vases Médicis qui surmontent les clôtures. Les ingénieurs des usines ferroviaires du quartier Cardinet y font construire de belles maisons.
Au début du 20ème siècle, un presbytère, des locaux paroissiaux et une congrégation religieuse s’implantent dans la cité.
Pendant la seconde guerre mondiale, le numéro 25 fut un relais du réseau Plutus, pour la transmission de faux papier pour la Résistance. Les principaux membres furent arrêtés par la Gestapo et déportés. Une plaque commémorative est visible sur la grille de la maison.
Dans cette voie, nous avons l’impression d’être loin de Paris, dans un village à l’abri du temps. On peut tranquillement prêter attention à l’architecture variée et aux petits félins qui s’y promènent.
De là vous pourrez facilement rejoindre le métro pour partir où vous le souhaitez.
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