L’évolution institutionnelle de la Guadeloupe est-elle morte ce mardi en plénière du Conseil Régional ? C’est tôt pour l’affirmer mais les conseillers régionaux, à l’unanimité, ont exprimé leur volonté de continuer à inscrire leurs actions dans le processus de l’acte III de la décentralisation. Avec un argument de taille pour justifier cette position : l’expression de la population dans le projet guadeloupéen de société.
« “ tout projet de réforme institutionnelle soumis à une consultation populaire risquerait d’être sanctionné négativement”. » Cette phrase lourde de sens risque d’avoir des conséquences tout aussi lourdes dans le débat politique local sur la question de l’évolution institutionnelle de la Guadeloupe. C’est sur la base de cette phrase issue du PGS (Projet Guadeloupéen de Société), que Jocelyn Sapotille a demandé à ses collègues de continuer à inscrire l’Assemblée dans le processus de l’Acte III de décentralisation, en cours d’élaboration par le gouvernement.
Une demande similaire a été formulée par Marie-Luce Penchard, la conseillère régional de l’opposition, qui souhaite elle aussi limiter le pouvoir du Congrès des élus guadeloupéens sur ces questions d’évolution statutaire. La proposition a été adopté à l’unanimité.
Dont acte : et que vive la Guadeloupe dans la France !