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J'ai rencontré le diable de Kim Jee-Woon, Boogers "The Devil"

Par Notsoblonde @BlogDeLaBlonde

Et non je ne vais pas te parler ici, lecteur, du dernier Tarantino même si je peux te dire que j'ai été un peu époustouflé, que cet homme là me semble avoir compris ce que signifie "avoir le sens du spectacle" et que la qualité des séquences m'a souvent scotchée. Mais il faudra t'en tenir à ça, Django Unchained c'était très bien, voilà.

A peu près au même moment j'ai eu écho d'un film coréen, "j'ai rencontré le diable", réalisé par Kim Jee-Woon. On reste dans le registre de la vengeance sanglante. C'est esthétiquement beaucoup moins spectaculaire ou plutôt ça l'est mais dans un autre genre, plus graphique, moins flamboyant, nettement plus dark...  Je me suis pris une belle claque et SURTOUT  je n'ai pas compris pourquoi je n'avais pas entendu parler de ce film plus tôt. Cependant c'est tout de même assez violent dans les images et sache que si tu as été "ému(e)" par les scènes "un peu difficiles" du dernier Tarantino, ce n'est peut être pas la peine de visionner "j'ai rencontré le diable". Parce que là, rien ne t'ai épargné. Ou en tout cas pas grand-chose. Mais, étrangement, ce n'est pas ce qui m'a le plus touchée. Non.

Comment t'expliquer sans tout spoiler...? Pas évident.

J'essaie quand même.

Scène d'ouverture : une femme tombe en panne sur une route enneigée, elle se gare et appelle son compagnon. Un automobiliste s'approche et lui propose son aide (elle décline sa proposition). Il revient et la massacre...

Le meurtrier s'avère être un tueur en série que le compagnon de la victime, agent secret, est bien décidé à venger, en lui infligeant des souffrances bien pires que celles qu'il a fait endurer à sa promise. Palpitant, surprenant, j'ai été complètement absorbée par le film du début à la fin ce qui n'est pas si courant. Une fin qui glace le sang.


J'AI RENCONTRE LE DIABLE - Bande-annonce VO par CoteCine

Parce que ce qui m'a toujours le plus touchée dans ce genre de film "choc", c'est l'ambiguité des personnages qui ici me semble poussée jusqu'au bout (qui est le pire bourreau?). Si Tarantino a fait des histoires de vengeance sanglante son fond de commerce (et il réussit brillamment à chaque fois qu'il s'y met), Kim Jee-Woon se livre avec "j'ai rencontré le diable" à une véritable démonstration de cinéma. On assiste à une montée en puissance de la tension, à des revirements de situation qu'on n'attendait pas. Résultat : J'ai rarement vu 2h30 de cinéma passer si vite.

Purement jubilatoire.

Et là tu te demandes "mais enfin La Blonde, le lien avec Boogers, là, j'ai beau chercher, je ne vois pas..."

Et si, ça vient, attends. Bien sûr, comme chaque fois (ou presque) que j'ai quelque chose à dire sur un truc que j'ai écouté, lu, vu, je le poste sur Twitter (oui je sais, mais j'envisage de peut être un jour (bientôt?) essayer de me soigner. Et j'ai donc cherché quel était le nom du film "à l'international". Il se trouve que c'est "I saw the devil" et qu'immédiatement ça m' a évoqué les paroles du titre de Boogers " if you look upon my face you are watching now the devil" (The Devil) et du coup j'ai repensé au clip, particulièrement culotté, de ce morceau.

Si toutefois tu étais passé à côté, je te le glisse ici. Quand je te dis que tu vas être surpris, tu vas voir que je ne mens pas.

C'est cadeau, c'est vendredi, c'est week-end, ne me dis pas merci.


Bon je file.

A très vite, lecteur, et si tu as un moment surtout, regarde "J'ai regardé le diable" : uppercut garanti.


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