«IVème
siècle après Jésus-Christ. L'Egypte est sous domination romaine. A
Alexandrie, la révolte des Chrétiens
gronde. Réfugiée dans la grande bibliothèque, désormais menacée
par la colère des insurgés, la brillante astronome Hypatie tente de
préserver les connaissances accumulées depuis des siècles,
avec l'aide de ses disciples. Parmi eux, deux hommes se disputent
l'amour d'Hypatie : Oreste et le jeune esclave Davus, déchiré entre ses
sentiments et la perspective d'être affranchi s'il
accepte de rejoindre les Chrétiens, de plus en plus puissants… »
Agora
n’est pas seulement, une leçon de tolérance, il est surtout un
avertissement contre le
renoncement aux principes de la Raison devant la menace de ceux
qui veulent gouverner par la parole de Dieu, la domination, des femmes
et la lapidation, quelle que soit leur
religion.
Agora,
est un péplum philosophique hispano maltais, réalisé par Alejandro
Amenàbar et sorti en 2009. Il a pour thème le conflit entre
science et religion et pour décor l’Alexandrie de l’époque romaine. Le
scénario reprend les événements réels de la vie d’Hypatie
d’Alexandrie, (philosophe, astronome, mathématicienne), du préfet
Oreste et du patriarche Cyrille, tout en relevant de la fiction
historique.
Agora
met en scène, le dévouement total de la philosophe Hypatie à la quête
du savoir et le conflit intérieur de deux hommes de son
entourage : son esclave Davus et son élève Oreste. Chacun est acculé
entre son amour pour cette femme inaccessible et le fanatisme
croissant de la société environnante.
Le
film a été présenté lors de la compétition au Festival de Cannes en
2009, et est sorti en Espagne le 9 octobre 2009. Agora a reçu sept prix
Goya en Espagne,
dont le prix Goya du meilleur scénario original. Il a également
été récompensé au Festival du film des Hamptons.
Hypatie d’Alexandrie (en grec ancien en grec ancien Ὑπατία /
Hypatia
v 370-415) est une mathématicienne, astronome,
et une philosophe grecque.
Son père, Théon d’Alexandrie, dernier directeur
du Musée d’Alexandrie, est éditeur
Et commentateur de textes mathématiques. Il
éduque sa fille en l’initiant
Aux mathématiques et à la philosophie. Elle a
peut-être dirigé l’école néo-
Platonicienne d’Alexandrie (Source
Wikipédia))
Evoquons
aujourd’hui l’histoire de cette femme, philosophe,
qui vécut au IVème siècle de notre ère, au temps où les conflits
entre païens et chrétiens s’inversèrent…A cette époque, c’est donc la
culture antique qui se vit persécutée, interdite ou
renversée, tandis que le christianisme endossait pleinement son
rôle de religion d’état, quitte à s’éloigner quelque peu du message
originel…
Hypatie
d’Alexandrie, est entrée dans la légende pour son
intelligence hors du commun, sa beauté, sa virginité, son rôle
particulier à la tête de l’école platonicienne dans ces temps troublés
et par-dessus tout, pour sa mort dramatique, puisqu’elle
fut lapidée, dénudée, et mise en pièce dans une église, par un
groupe de chrétiens fanatiques. Le complot, semble-t’il, fut imaginé par
des moines cénobites, désireux de purifier le monde de ce
reste d’influence, héritée de l’ancienne culture.
Aucun
textes ne nous reste de la mathématicienne et
philosophe Hypatie, ouvrages disparus avec tant d’autres dans
l’incendie de la Grande Bibliothèque, bien que l’on ne sache pas
exactement, à quelle époque la bibliothèque d’Alexandrie prit feu.
Il est probable que cette destruction, correspondent aux conflits,
évoqués plus haut, sous le règne de l’empereur Théodose. (Source : http://labyrinthe.over-blog.org/article-hypatie-la-sagesse-ou-la-foi-42112322.html)
La mort d’Hypatie
1885
Charles William Mitchell
1854-1903
Iconographies : Profils d'Hypatie
L'École d'Athènes :
Quelle est la référence des affirmations suivantes qui me paraissent
suspectes ?
Détail
de L'École d'Athènes, une référence à Hypatie, Raphaël l'a représentée
dans une première version de son
tableau L'École d'Athènes. Il est souvent rappelé que lorsqu'un
des cardinaux a examiné le tableau et su que la femme représentée au
centre et en bas était « Hypatie, la plus fameuse des
membres de l'École d'Athènes », il aurait souhaité qu'elle en soit
effacée.Il a ordonné : "Enlève-la. La foi ne permet de rien savoir sur
elle. A part cela, l'oeuvre est acceptable".
Raphaël l'a retiré, mais une référence lui en reste du fait de son
remplacement par la figure efféminée de Franceso Maria della Rovere, un
neveu du pape Jules II.
"L'Ecole d'Athènes"
*Raffaello Sanzio dit :
Raphaël
1509-1510
Hypatie figure à plusieurs reprises dans la littérature romantique
française du XIXe siècle, notamment chez les poètes et écrivains
Leconte de Lisle, Gérard de Nerval et Maurice Barrès. Chez eux, elle est
la dernière représentante des vieilles valeurs
helléniques, se dressant mais tombant devant la marche
irrésistible du christianisme, avec son système intellectuel grossier et
rigide. De Lisle décrit Hypatie comme étant « le souffle de
Platon et le corps d’Aphrodite ».
Je
me devais de lui rendre un bel hommage... à cette femme charismatique,
première femme universitaire de la
tradition occidentale. Elle n'était pas la première
intellectuelle, ni non plus la première philosophe. Elle avait toute une
série de devancières dans la discipline, de Théanon et Périctione à
Aspasie et Macrine. Mais elle semble être la première à s'engager
dans la recherche de l'enseignement, tels que nous les connaissons de
nos jours.
Source:
http://cronin-poesies.over-blog.com/article-hypatie-107974247.html