Etre payé pour jouer : un loisir qui peux rapporter gros !

Publié le 24 janvier 2013 par Sylis38 @Gamer_news_fr

Jouer c’est bien, gagner de l’argent c’est mieux. Certains sont payés pour passer la journée manette en main. Vous cherchiez le job le plus cool du monde ?

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Si l’envie de faire fortune vous prend, voici pour vous les filons pour vous enrichir sans bouger de votre canapé/fauteuil ! On en a tous rêvé, ils l’on fait, découvrez ces business men du clavier, ces accrocs de la console et du pc, du plus fauché au plus riche !

Le bêta testeur 

Prem’s ! Alors que vous bâvez en attendant impatiemment la sortie de votre jeu préféré, lui, l’a déjà en main ! Le bêta-tester, est LE joueur envié de tous !

Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ses fonctions dépassent le simple test de la version non aboutie du jeu. Présent dès les premières ébauches de gameplay, sa vision critique des mécanismes doit aider les développeurs afin de fournir une jouabilité logique et sans frustrations. Son autre mission consiste à traquer encore et toujours les bugs et autres problèmes pour un produit final optimal.

Un bêta-testeur attentionné et consciencieux, au delà de la satisfaction de sentir son impact sur le jeu, peut-être crédité avec les développeurs, producteurs, etc. Devenir une star, quoi !

Salaire : de 1800 à 2300 euros/mois*

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 Le journaliste testeur

Tout aussi envié, le journaliste testeur travaille pour un magazine ou un site spécialisé dans le jeu vidéo. Il informe le public sur la qualité du titre avant sa sortie. Alliant vitesse, patience et sens de l’observation, il s’interresse au son, au scénario, aux graphismes, à la durée de vie ainsi qu’à la jouabilité du jeu. Ses compétences rédactionnelles en français et en anglais sont essentielles.

Salaire : N’espérez pas rouler sur l’or ! Environ 1 200 euros/mois mais faut-il encore trouver du travail dans cette profession très demandée et concurrencéees par les bloggeurs et autres passionnés bénévoles dont regorge le net !

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 La star du web

Sur une chaîne Youtube, un stream, un site ou un compte facebook, ces passionnés parviennent à être suffisamment populaires pour vivre grâce aux revenus publicitaires générés par le nombre de vues. Le contenu fourni par ces célébrités varie selon différent genres :

• Le stream ou walktrough : le joueur filme et/ou retransmet en live l’action depuis son écran. L’intérêt se situe ici dans l’aspect direct et imprévisible du contenu. (Destiny, Day9…)

• Le test : forme classique à laquelle on peut rajouter une bonne couche d’humour, les jeux médiocres étant particulièrement populaires. (JoueurduGrenier, Bibi300…)

• Le clip : compilant tous les moments forts du jeu, le gamer réalise une courte séquence impressionnante, ou ridicule, certains jeux comme Call Of Duty se prêtant très bien à l’exercice. (DotaCinema, DiabloX9, SandyRavage…)

• Le speedrun : la partie est terminée le plus rapidement possible, l’exploitation des bugs et glitch étant régulièrement conseillée. La complexité et le travail requis en font un genre de plus en plus populaire. (SpeedDemoArchive, Realmyop…)

Réunissant des millions de fans, certaines de ces célébrités figurent comme les pionniers d’un nouveau modèle économique basé sur le jeu vidéo. Mais ce ne sont pas les seuls…

Salaire : aléatoire en fonction de votre notoriété et du nombre de vues du contenu.

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Le Pro-gamer

Ce sont les stars du monde vidéoludiques, les pro-gamers s’entraînent à plein temps sur un jeu, et un seul, afin de surpasser la concurrence. Stratégie, coopération, anticipation… les qualités demandées sont multiples mais le jeu en vaut vraiment la chandelle.

Les grands tournois rassemblent désormais des dizaines de milliers de viewers (sur place ou en stream live). L’Iron Squid en France, la Major League of Gaming aux Etats-Unis ou la KeSPA (Korean E-sport Association) constituent les moments forts de la saison d’E-sport

La structure du milieu s’est professionnalisée pour se rapprocher de celle des sports classiques. Le joueur n’est plus solitaire, il s’entraîne au sein d’une équipe qui, réunit dans une Game House, telle la EG House aux Etats-Unis, bénéficie d’un matériel de pointe pour s’organiser.

Le milieu possède ses stars, ses « légendes », les « bonjwa » en coréen. Si le football adule Maradona, l’E-sport se rappellera toujours de SlayerS_BoxeR, Flash ou sAviOr sur Starcraft : Broodwar. A chaque jeu son panthéon et sur Painkiller tous s’inclinaient devant la suprématie incontestée de Fatal1ty.

Le monde de l’E-sport explose ces dernières années. Les récompenses des compétitions ont ainsi bondi de 1,1 million en 2009 à plus de 10 millions en 2012 !

La super-star française se nomme Ilyes « Stephano » Satouri. Dans un milieu largement dominé par la scène asiatique, on le considère comme le meilleur joueur non-coréen. Avec un total de gains de 207, 998 $ en un an et demi il fait partie des plus grands vainqueurs. Il faut ajouter à cela un salaire estimé à 8.000$/ mois et des déplacements aux quatre coins du globe couverts par son équipe.

Comme pour les autres sports, l’esprit de sacrifice s’avère central pour la réussite. Mais avec des récompenses d’un million d’euros comme à The International 1 et 2 il y a de quoi se motiver !

Salaire : de presque rien à plusieurs milliers d’euros, tout dépend de l’évènement !

Le farmer

Rien à voir avec le monde de l’agriculture, le « farmer » n’aime généralement pas le plein air. Il s’agit d’un joueur payé pour monter en niveau des personnages ou dégoter de très bons équipements afin de les revendre par la suite.

Le service est facturé en moyenne 520 dollars, huit fois plus que le salaire mensuel des farmers. Majoritairement chinois, ces travailleurs à la chaîne passent en moyenne 12 heures par jour, six jours par semaines devant leur ordinateur pour un salaire compris entre 50 et 100 euros par mois. Ni les éditeurs ni les développeurs des jeux concernés ne touchent d’argent sur les transactions. Cette pratique est donc devenue illégale en Chine depuis 2009.

Néanmoins la demande se révèle toujours croissante, les joueurs n’ayant pas le temps de faire progresser leur personnage, mais désirant pourtant faire partie de l’élite d’un jeu. Diablo III, World of Warcraft et Star Wars : The Old Republic sont les plus concernés par ce marché noir.

Comment peut-on stopper un phénomène si étendu, dont les transactions sont estimées 7 milliards de dollars par an ? Des revenus incroyables variant comme la bourse au jour le jour. L’argent n’arrive pas directement dans la poche des farmers. seuls les gérants de ces sociétés et surtout  les intermédiaires occidentaux s’en mettent plein les poches.

Cette pratique, aux frontières du jeu vidéo, apporte un débat nouveau : nos mondes virtuels doivent-ils devenir un espace professionnel réel ? Sans aborder des jeux comme Second Life ou Anthropia Universeoù le virtuel et le réel se mélangent, l’univers vidéludique tend à devenir de plus en plus lucratif sous toutes ses formes…