Au Forum économique mondial qui se déroule en ce moment à Davos (Suisse) dans un contexte économique mondial particulièrement morose, l’Afrique fait figure d’exception économique.
Avec une prévision de croissance de 5,25 % en 2013 selon la Banque Africaine de Développement, soit deux points de plus par rapport aux estimations du FMI pour le monde entier, l’Afrique veut être considéré comme un acteur incontournable sur la scène économique mondiale et non plus comme le continent pauvre. C’est le message que les dirigeants africains, venus en nombre au 43e Forum de Davos, entendent faire passer à l’élite politique et financière de la planète.
Jamais, depuis la création du Forum en 1971, l’Afrique n’a été aussi fortement représentée à Davos avec neuf chefs d’Etat ou de gouvernement venus en Suisse avec d’impressionnantes délégations d’hommes d’affaires et de banquiers.
Un expert du Forum résume bien la nouvelle situation de l’Afrique : “Aujourd’hui, la seule région au monde pouvant enregistrer une forte croissance, c’est l’Afrique, ce ne sont plus les pays BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – ça s’est terminé”. Et un homme d’affaires indien de surenchérir : “le dernier bastion de forte croissance est le continent africain”.
Selon RFI : “ce dynamisme des Africains se lit aussi dans les sondages. Dans l’enquête réalisée auprès des chefs d’entreprise présents au forum, les Africains sont les seuls à être plus confiants en l’avenir que l’année précédente”.
Un optimisme qui réchauffe l’atmosphère plutôt maussade du Forum économique mondial 2013.
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