La terre s’éloigne
Des astres les plus proches
L’absence de vent accroit
La solitude de la lumière
Les couleurs du matin
Suspendues en plein ciel
Se détachent de la nue déserte
Comme des lambeaux de soleil
Les paroles criardes ou mélodieuses
Des oiseaux s’accrochent aux arbres
Pour ne pas tomber comme des pierres
Au fond des puits les plus obscurs
François Teyssandier