Un peu classique me diriez-vous de retrouver les cadors de la petite balle jaune dans le dernier carré d’un Grand Chelem ?
Comme la précédente édition ou les Grands Chelems de 2012, le stade Rod Laver Areva va se transformer en une arène ou se confronteront successivement Novak Djokovic le tenant du titre contre David Ferrer Tête de Série N°4 en l’absence de Rafael Nadal. Roger Federer affrontera quand à lui son challenger au classement ATP Andy Murray.
Murray en confiance
Murray de plus en plus confiant en ses performances, est le joueur qui a connu lors de cette quinzaine australienne le parcours le plus lisse en ne perdant aucun set et en se qualifiant assez vite face à tous ses adversaires. Son dernier match en quarts de finales contre Jérémy Chardy n’a duré que 1h26 au cours duquel Murray a démontré un jeu constant et agressif.
Ferrer, Djokovic, Federer : un peu d’ombre au soleil
Ferrer, Federer et Djokovic ont également déroulé sur la plupart de leurs matchs joués à Melbourne mais à l’inverse du Britannique ils se sont néanmoins fait quelques frayeurs en ayant tous eu recours à la 5e manche décisive pour continuer la compétition. Ainsi, Djokovic a mis plus de 5 heures pour venir à bout de Stanislas Wawrinka en 8e de finale et a du faire preuve d’un moral d’acier et d’efforts intenses soutenus pour s’imposer face au Suisse. Il ne laissera pas pour autant cette intense rencontre affecter le reste de son parcours et le tenant du titre dominera le Tchèque Thomas Berdych en quarts de finales (6-1, 4-6, 6-1, 6-4) tant tactiquement par ses services de plombs, physiquement que moralement.
David Ferrer a fait office de miraculé avec sa victoire sur son compatriote Almagro après été mené 2-0 (4-6, 4-6, 7-5, 7-6 [4], 6-)2. Notons cependant que la tête de série n°4 a fait beaucoup de fautes lors de son dernier match (Plus de 50 fautes directes) et a su saisir chaque occasion pour convertir une balle de break.
Roger Federer quand à lui a failli se laisser surprendre par un Jo Wilfried Tsonga dominateur (7-6 [4], 4-6, 7-6 [4], 3-6, 6-3). Mais c’est dans ces grands moments que les champions sortent leurs armes, leur mental victorieux et sans se laisser déborder parviennent à remporter les points ‘importants’ lors de deux Tie Break pour Federer par exemple.
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