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Avant-coureur sur Touscoprod

Publié le 24 janvier 2013 par Monartiste

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 Devenir éclaireur pour Touscoprod ? 

Voici la petite présentation qu’ils m’ont faite…

Avant-coureur sur Touscoprod

Mon rôle et ma vision

Je ne sais pas si j’ai une quelconque influence sur le choix des internautes ou même si j’ai un talent quelconque de dénicheur de talent, mais cela me donne l’occasion souvent de découvrir, de discuter et de partager mon intérêt pour des projets cinématographiques, souvent portés par des jeunes cinéastes. Et ça c’est cool et sympa !

J’en profite donc pour vous présenter le projet d’une jeune cinéaste Laure Bourdon,  Dolça. Je lui ai posé quelques questions auxquelles elle a eu la gentillesse de répondre.

Avant-coureur sur Touscoprod

Peux tu commencer par te présenter et présenter ton projet de court métrage ?

Je suis est née à Montpellier. Au cours de mes études de lettres et de cinéma à Paris et à Berlin, j’ai réalisé plusieurs petits films, mais mon film de fin d’études, un court métrage documentaire produit par Les Films d’Ici, constitue ma première expérience professionnelle. Dolça, ma première fiction, est un projet de moyen métrage d’environ quarante minutes, qui raconte le passage d’une jeune fille de l’adolescence à l’âge adulte.

Comment vous est venue l’idée de ce projet ?

J’ai commencé à écrire Dolça dans le cadre d’un cours de scénario, sans trop savoir où j’allais. Il nous fallait écrire un scénario, sans thème ni longueur imposés. J’avais passé mon été dans le Sud de la France, d’abord comme animatrice en colonie de vacances, puis dans un festival à Prades, un village voisin en Catalogne française. Ces influences m’ont suivies jusqu’à la rentrée, lorsque le professeur nous a demandé de commencer à écrire. J’ai débuté avec des notes, des bouts de dialogue, quelques idées. Puis le récit a pris forme, presque sans que je m’en rende compte.

Un jour, lorsque j’avais dix-huit ans, le père d’un enfant m’a fait des avances sous les yeux de son fils, tout en me proposant de devenir sa babysitter. J’ai refusé, mais cette anecdote m’a longtemps marquée : comment le fils ne pouvait-il pas voir que son père me draguait, et comment le père pouvait-il ne pas comprendre que je préférais la compagnie de son fils à la sienne ?

Le personnage de Dolça est né de cette idée très simple : que ce serait-il passé si, ce jour-là, j’avais accepté d’être la babysitter de cet enfant que je considérais comme mon ami ? J’y ai vu une bonne occasion de traiter d’un sujet qui me passionne, le constant balancement entre l’enfance et l’âge adulte dans lequel nous entraîne l’adolescence.

Pourquoi avoir choisi le crowdfunding comme moyen de financement ?

Dolça est un film long, ce qui en fait un film cher. Afin de le faire dans les meilleures conditions possibles, nous ne désirions pas le réaliser de manière autoproduite, et avons dès le départ décidé de présenter le projet aux commissions traditionnelles de financement du court métrage: CNC, régions, chaînes de télé.
Mais tout cela demande beaucoup de temps, et nous voulions nous mettre à travailler tout de suite sur le film, afin de présenter le meilleur dossier possible: nous sommes aussitôt parties en région pour effectuer des premiers repérages et rencontrer des partenaires. Nous retournerons bientôt dans les Pyrénées-Orientales avec une partie de l’équipe technique pour de nouveaux repérages et pour organiser le casting.
Or tout cela a un coût ; et bien que portées par une société de production (la jeune entreprise The Kingdom), nous ne disposons d’aucun fonds pour mener ce travail de préparation à bien. Nous avons donc décidé de lancer le projet sur la plateforme de crowdfunding TousCoprod. L’argent récolté servira pour une partie au travail d’avant-tournage, tandis qu’une autre partie sera utilisée pour la diffusion: nombre de courts métrages ont une carrière limitée, faute de fonds pour financer leur diffusion (envoi en festival, organisation de projections à Paris et en province). Nous voulons que le film puisse avoir une belle vie une fois terminé, et c’est pourquoi nous jugeons utile de prévoir dès maintenant une somme consacrée à sa diffusion.

Le crowdfunding nous permet de plus, au-delà de l’aspect financier, de faire connaître le projet, notamment dans la région concernée. C’est utile non seulement pour la constitution de l’équipe et le casting (plus les professionnels du cinéma sont mis au courant de l’existence du projet, plus la chance que le film plaise à des personnes qui désireraient travailler avec nous est grand), mais cela permet également de diffuser nos annonces au plus grand nombre: ainsi, lorsque nous irons chercher des maisons à Prades pour constituer le décor principal du film, nous espérons que tout le village sera au courant de notre requête !
Le fait d’avoir une page web (sur Touscoprod.com), des partenaires et des médias qui relaient les informations crée pour quiconque entend parler du projet un moyen d’obtenir davantage d’informations.
Sans oublier une jolie part de pression plutôt stimulante: tous les coprods, tous les « fans » sur facebook nous rappellent constamment qu’il faut avancer dans le projet, ne jamais lâcher prise, et leur donner des nouvelles régulières de l’avancée du projet: avec tout ce public derrière nous, il est impossible de reculer, et c’est tant mieux !

Le projet sur Touscoprod. Il vous reste dix jours pour la soutenir.

To be continued 


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