L’Union Européenne a donné son accord à la mise en place de la taxe sur les transactions financières au taux de 0,2% portant sur les achats d’actions de sociétés cotées dont la capitalisation dépasse 1 milliard d’euros.
Onze états membres de l’UE ont déjà annoncés leur intention de mettre en place cette taxe sur les transactions financières : La France, l’Allemagne, la Belgique, le Portugal, la Slovénie, l’Autriche, la Grèce, l’Italie, l’Espagne, la Slovaquie et l’Estonie.
Cet aval accordé par l’Union Européenne officialise le processus de mise en oeuvre, qui devrait avoir lieu, selon les pays, entre fin 2014 et début 2015.
Cette taxe, qui rapportera plusieurs dizaines de milliards d’euros par an, suscite le mécontentement de ceux qui auront à la subir alors que d’autres états, dont le Royaume-Uni et les Pays-Bas, qui sont fermement opposés à cette taxation ne l’appliqueront pas aux transactions financières qui auront lieu chez eux.
On notera d’ailleurs que les transactions effectuées sur les plus grandes places financières, notamment New-York, Hong-Kong et Tokyo, échapperont à cette taxation. De même en Europe où les transactions effectuées à Londres, qui abrite environ trois quarts des transactions financières du continent, ne subiront pas cette taxe sur les transactions financières.
De plus l’affectation des produits de cette taxe sur les transactions financières n’a toujours pas été précisée et certains craignent qu’elle ne soit utilisée au niveau européen, ce qui permettrait à des pays n’appliquant pas cette taxation de bénéficier d’une partie des sommes collectées.