Je voudrais revenir sur le match Lyon-Bordeaux qui venait conclure la 7ème journée de Ligue 1, le dimanche 29 septembre 2012. Et oui, je serai partisan. Mais je ne suis pas journaliste, je n’ai aucun devoir de réserve !
Bordeaux s’est imposé 2 buts à 0 au terme d’un match pourtant dominé par Lyon.
Si les Bordelais étaient venus pour défendre, on pourrait au moins leur reconnaître qu’ils ont réussi leur mission.
Alors certes, cela défrise Pierre Ménès ou Vincent Duluc que le vainqueur ne fut pas Lyon. Mais il faut saluer la rigueur tactique imposée par Francis Gillot à ses ouailles. Défendre pendant 65% du temps n’est pas chose aisée. Bien défendre pendant le même temps est encore plus compliqué. Il faut également compter avec le déchet Lyonnais et un grand Cédric Carrasso. Les hommes de Rémi Garde n’ont cadré que 5 frappes sur les 19 qu’ils ont tenté. On ne peut pas dire que c’est la faute de l’arbitre quand on ne se montre dangereux qu’à 5 reprises.
Les visiteurs, quant à eux, auront fait preuve d’un réalisme froid, concrétisant 2 de leurs 4 occasions nettes.
Gouffran prend les devants face à Malbranque et Bordeaux s’impose à Lyon.
Les 2 buts Bordelais viennent de contres rapidement menés. Personne n’a indiqué aux Bordelais qu’il était interdit de marquer des buts dégueulasses sur des contres et que chaque but devait être issu d’une action belle, bien construite et conclue par une frappe enroulée dans la lucarne. Alors ils en ont profité.
Le gaucher Trémoulinas, à la 62ème, tire du pied droit. Sa frappe, molle, est déviée par Lovren et lobe Vercoutre, déjà couché. Alors oui, Monsieur Duluc, ce but n’est pas beau, mais il est au fond. Donc il compte.
Quant au but de Diabaté, il part d’une récupération de Plasil à hauteur des 40m Bordelais et d’un débordement de Trémoulinas. Le Malien finit le travail de la tête, au milieu de 2 Lyonnais.
Dans son article, Vincent Duluc déclare que Diabaté n’aurait jamais du finir ce match à cause des coups de coudes à répétition. On peut lui accorder cela. Mais alors, que penser de Lovren, lui aussi coupable de gestes similaires ? Que penser de Dabo, dont la semelle sur la jambe de Gouffran avait autant de chance de toucher le ballon qu’un cul-de-jatte de gagner un 100m face à Usain Bolt ?
Enfin, la décision polémique de la soirée a eu lieu 2 minutes après l’ouverture du score. Lyon obtient un corner, tiré par Grenier. Sitôt le ballon parti, l’arbitre assistant lève son drapeau pour indiquer que le ballon a franchit la ligne. Le but inscrit par Lacazette est alors refusé par M. Duhamel.
À vitesse réelle, il apparait que le ballon n’est pas sorti. L’arbitre assistant a pris une mauvaise décision, comme il nous arrive à tous d’en prendre.
Mais, comme à chaque fois que cela leur arrive, les Lyonnais crient au scandale. Et certains vont jusqu’à remettre en cause l’impartialité de cet assistant, argumentant qu’il a été Président du District Gironde-Aquitaine de Football.
Ces personnes ont la mémoire courte et ne se souviennent sans doute pas des pénaltys oubliés lors de la partie de handball de Cris à Chaban-Delmas, du pénalty généreusement accordé aux Lyonnais lors du Quart de Finale Aller de Ligue des Champions, du carton rouge oublié pour Aly Cissokho, de la main de Boumsong et de la poussette de Cris sur Chamakh lors du match Retour.
Certes Bordeaux a aussi reçu de l’aide de la part des arbitres ces dernières années : but fantôme accordé par M. Varela face à Nancy, but hors-jeu validé pour Gouffran face à Brest, et j’en oublie très certainement.
Mais face à Lyon, la balance a plus souvent penché en faveur des Gones qu’en faveur des Marine et Blanc.
Le match d’hier soir remet un peu les pendules à l’heure !