Contribution au débat sur les rythmes scolaires

Bonsoir,
la satisfaction du devoir accompli, je suis rentré du Conseil général, ce soir, en bus. C'est bien le bus. On voit du pays par exemple. Je veux dire, au lieu d'être crispé sur son volant, à surveiller l'arrière de la voiture de devant qui n'avance pas, ou à donner des regards rageurs dans le rétrovisuer au cas où quelqu'un essaierait de vous doubler sur la droite, vous pouvez vous relâcher et profiter du paysage qui vient à vous et que vous n'avez pas l'habitude de voir de cette façon, ce qui vous permet même de faire des découvertes.
Il en va de même avec les mots. Ils viennent parfois à vous sans que vous les sollicitiez, et sans écouter, vous vous retrouvez à entendre une conversation qui ne vous concerne pas. C'est parfois cela aussi le charme des transports en commun.
Donc ce soir, derrière moi, il y avait une maman avec sa fille d'environ 8 ans, qui lui racontait sa journé. Elle lui disait notamment qu'elle savait tout de sa meilleure amie, mais que pour la voir, cela n'était plus faisable qu'en fin de semaine, parce que "maintenant, le mercredi, A CAUSE DE François hollande, elle va à l'école."
Voilà un aspect auquel il faut également penser dans cette affaire : faire de la pédagogie avec les élèves et ne pas tout voir de notre place d'adulte.