Peter Debauer a passé toutes les vacances de son enfance en Suisse, chez ses grands-parents paternels. Ceux-ci passaient leurs soirées à effectuer des corrections sur des manuscrits destinés à une collection de littérature populaire. Peter a l'interdiction de lire ces manuscrits. Mais un jour, alors jeune adulte, il tombe sur des restes de ces récits et commence à lire. Il se sent immédiatement concerné par l'histoire de ce soldat qui rentre au pays après la guerre et trouve sa femme avec un autre homme. Car il reconnaît bien vite sa ville dans ce récit, puis la maison dont il est question. Il va donc mener son enquête et faire la connaissance de la femme qui habite dans l'appartement correspondant au roman.
Folio/Gallimard, 2008, 402 p.
Je me réjouissait vraiment de retrouver Bernhard Schlink après l'émerveillement que m'avait procuré Le liseur. Et même si Le retour ne m'a pas procuré un tel effet, je l'ai beaucoup aimé!
Car Bernhard Schlink explore à fond le personnage principal, Peter, qui prend un relief très intéressant et permet de se mettre vraiment dans sa peau. J'ai suivi avec un grand intérêt sa double quête - de l'histoire et à travers elle, de soi. Jusqu'à l'aboutissement de cette recherche qui le mènera aux Etats-Unis.
Les passages qui m'ont par contre moins parlé sont les réflexions de Peter sur le sens du droit et de la justice, très érudits mais trop philosophiques à mon goût.
Estampilles est semi-déçue, Sole a apprécié.