Olivier Audibert Troin (UMP) VAR - 22 janvier 2013
Le département reste en effet particulièrement touché malgré l'application des mesures de protection préconisées. Le recours aux chiens de protection, aux parcs de nuit électrifiés, aux tirs d'effarouchement ou de défense n'a que très peu d'effet sur les loups qui continuent à attaquer les troupeaux. Ainsi estime-t-on à 4 500 le nombre d'animaux tués en France l'année dernière et à 25 % le nombre de troupeaux concernés par ces attaques. Les éleveurs - qui sont les garants de la gestion des paysages qu'ils entretiennent grâce à l'élevage et au pastoralisme - éprouvent un réel sentiment de découragement et d'exaspération face aux pertes grandissantes qu'ils subissent au fil des années. Afin de préserver leur activité, ils demandent l'application stricte de la convention de Berne qui prévoit une régulation au-delà d'un certain seuil de population atteint dès lors que des activités économiques sont menacées. Face à un coût annuel d'indemnisations des pertes d'animaux et de mise en place des mesures de protection évalué à plus de huit millions d'euros, il lui demande quelles mesures spécifiques compte prendre le Gouvernement dans le cadre de l'élaboration du nouveau "plan de gestion et de régulation du loup 2013-2017", afin que ne soient pas compromises les activités agricoles et d'élevage, essentielles au maintien de la vie au sein de nos territoires ruraux."
Olivier Audibert Troin est premier adjoint au maire de Draguignan depuis
2001, vice-président (2001-2008) puis président (depuis 2008) de la
Communauté d'agglomération dracénoise, il est élu député de la huitième
circonscription du Var lors des élections législatives de 2012. Même si cette question là diffère un tout petit peu des précédentes, les réponses ont déjà été données. Toutes ces questions n'ont qu'un seul intérêt : donner des gages à une frange de son électorat en montrant qu'on s'occupe de leur cas. Être dans les premiers à le faire dans son département, c'est important...
Notons aussi que la seule question posée par un parlementaire favorable au loup a été l'œuvre de Geneviève Gaillard (PS). Elle date de juillet et c'est la question sur le loup la plus ancienne de la législature : toujours pas de réponse...