Découverte majeure pour l'astrophysique ?

Par Opapilles
Niel Ibata lycéen en stage d'observation avec son père, chercheur au CNRS, aurait fait une découverte majeure pour l'astrophysique. Son père, qui travaille depuis 12 ans sur la galaxie Andromède, avait demandé à son fils de créer un programme informatique en langage Python, pour modéliser en 3D le mouvement des galaxies naines qui tournent autour d'Andromède. L'adolescent de 15 ans fait alors une découverte majeure. Les galaxies naines ne tourneraient pas autour d’Andromède de façon aléatoire, mais de manière organisée.


La galaxie d'Andromède et les galaxies naines qui gravitent aux alentours sont connues depuis longtemps par les astrophysiciens. Mais jusqu'à présent les chercheurs pensaient que les galaxies naines étaient des restes de galaxies plus vastes qui ont peu à peu été englouties par leurs voisines. Ainsi, chacune serait indépendante de ces voisines. Or, Niel Ibata aurait montré que ces petites galaxies sont en grande majorité organisées entre elles, en une gigantesque structure aplatie de plus d'un million d'années-lumière de long, en rotation sur elle-même. Cette découverte remettrait en cause un pan de l'astrophysique moderne. Selon son père, soit on se trompe sur la formation de la galaxie, soit sur celle de la gravité et la physique d'Einstein et Newton ne serait pas exactement correcte.
Derrière la médiatisation de cette découverte, quelle est sa teneur scientifique ? Voici la conclusion d'un article publié sur le site de l'Université Paris VII qu'il faut prendre le temps de consulter : La théorie de la relativité générale, à l'instar de sa grande soeur (la théorie Newtonienne), moins parfaite, est entrée dans la phase où les justifications expérimentales s'accumulent, et où à chaque fois, la théorie d'Einstein passe brillamment le test. En dépit de ses grands succès, la relativité générale, présente un inconvénient majeur : elle est incompatible avec la mécanique quantique. Or, pour décrire les premiers instants de l'univers il faut absolument posséder une théorie unifiée de la gravitation et de la mécanique quantique, ce qui n'est fait encore qu'imparfaitement à l'heure actuelle. Les théories actuelles prévoient l'existence d'une particule, vecteur de l'interaction gravitationnelle, appelée le graviton (de spin 2) qui pour l'instant ne peut pas être détectée dans les accélérateurs. L'avenir nous dira ce qu'il en est. Y aura-t-il une troisième théorie de la gravitation ?
Source : quoi.info