La meilleure solution reste le don! Ce n’est certes pas facile de se débarrasser de livres qui ont tous une histoire et qu’on a mis des années à amasser, entasser, et regarder (avec amour) se recouvrir de poussière. C’est donc la larme à l’œil qu’on se procure des sacs et des cartons pour entasser nos tonnes de livres avant de les déposer… mais tiens, où les déposer? Vous avez été nombreuses (nombreux?) à participer à ce brainstorming, dont voici la synthèse :
- les médiathèques, CDI et bibliothèques acceptent souvent avec enthousiasme le don de livre. Peut-être plus les brochés que les formats Poche? C’est une seconde vie assurée dans ces lieux propices à leur stockage et à leur partage.
- les associations de type Emmaüs, Secours Populaire et toutes les associations locales qui vivent de la revente des dons. L’inconvénient, c’est que les livres ont moins la côte que les vêtements ou les jouets. Ainsi, mes parents ont donné des centaines de livres à une association, et chaque fois que j’y vais, je les vois, tristes et esseulés, attendre désespérément qu’on s’intéresse à eux. Ca reste cependant la solution la plus simple et la plus rapide!
- les librairies Oxfam de Lille et Paris peuvent également recevoir vos piles de livres : dommage qu’il n’y en ait pas dans de nombreuses villes en France.
- les bouquinistes: si vous avez la chance d’avoir près de chez vous des vendeurs de livres d’occasion (une chance car vous achetez vos livres à des prix super intéressants!), il peuvent aussi être intéressés par la reprise des livres. Ils peuvent même, parfois, mettre la main au portefeuille : soit sur des livres précis, soit en rachetant vos bouquins au poids. Par chez moi, c’est dommage, il n’y en a pas…
- en tapant « don de livres » dans Google, vous aurez l’embarras du choix : Bibliothèques sans frontières passe les prendre à votre domicile (si vous avez plus de 5 cartons), les sites Internet qui proposent des dons entre particuliers (Freecycle, donnons.org etc)… A vos claviers!
Cette solution a le mérite d’être radicale, et j’avoue que je la garde en dernier recours. Car entre temps, j’ai découvert (grâce à cette série d’article) comment revendre un certains nombre de mes livres facilement et rapidement contre des bons d’achat – pour peu que les livres soient en bon état.