J'apprécie son onctuosité. Ainsi dans une crème de légumes très banale, un filet de lait de coco se remarquera par sa lenteur à se mélanger au liquide. De jolies perles ponctueront l'assiette avant d'être diluées dans de fines marbrures.
Très classiquement on l'associe à du poisson ou à des crevettes. Mais le lait de coco se marie aussi à du boeuf. Cette fois j'ai cuisiné des topinambours comme je le fais avec des pommes de terre, mais en ajoutant une pincée de bicarbonate de soude pour les rendre plus digestes. Je les avais cuits à l'eau bouillante la veille. Il ne restait qu'à les éplucher et à les faire dorer dans une poêle avec un peu de matière grasse. Puis d'y placer un morceau de steack haché qui sera ensuite écrasé à la fourchette pour être réparti dans la préparation.
Pas tout à fait. Je trouvais la photo plutôt triste. Alors, et parce qu'il neigeait, j'ai eu l'idée farfelue de saupoudrer de poudre de noix de coco. Le plat n'en fut que meilleur. Et les topinambours ainsi préparés sont vraiment très savoureux, presque croquants alors qu'ils sont bien cuits et que des pommes de terre se seraient "démolies" ou auraient fini par brûler.
Tous ces plats ont été réalisés avec une seule briquette de lait de coco Bjorg et si je n'avais pas mentionné cet ingrédient personne n'en aurait deviné la présence tout au long du repas.
Certains l'ont reconnu dans la soupe, d'autres auraient juré qu'il était dans le dessert. Personne dans les légumes malgré l'indice de la poudre de coco.
Cela ouvre des possibilités qui vont bien au-delà des usages habituels.
Finalement on peut en mettre partout où on aurait envie d'ajouter une cuillère de crème fraiche, mais avec moins de calories.