Cartons

Pas besoin de carton d'invitation,ni de laissé-passé, je vous invite à venir manger les fleurs de mon papier-peint, celles de mon imagination. Une nourriture spirituelle,cérébrale;digeste pour certains,indigeste pour d'autres.

Mon but n'étant pas de plaire à tout le monde et certainement pas aux conformistes,ni aux décervelés,cervelas,mangeurs de gras,de faits divers;ici, pas d'histoire faisant les gros titres des presses à sensation,pas d'accident de la route,pas d'information sur les crimes crapuleux,les potins de la presse people.Non,juste un regard sur notre société,nos sociétés cannibales,capitalistes,de consommation;

je suis critique et je tique sur notre monde dégénéré,inhumain,

cette lobotomie généralisée,qui caractérise notre système ,cette mondialisation galopante,cette grande machine ,mangeuse d'hommes.

La mort à côté,est une sainte, bien plus humaine.

Quel est mon but?Car critiquer pour critiquer n'a pas de sens;tout d'abord,je désire m'exprimer,être moi-même,sans concession.

Ce qui n'est pas facile,face à notre société,où il est plus facile d'abdiquer,de marcher dans le sens de la marche,

au pas!De"s'intégrer" et renier sa nature profonde;abdiquer

accepter "sa" condition sans condition; être ou ne pas être,telle est la question.Ensuite,mon but est d'avoir l'espoir de réveiller les esprits engourdis,abrutis par une vie mécanique ,une vie insignifiante,vide de sens ;

si l'on accepte cette route que la société à crée pour mieux nous contrôler,nous diriger,mais si l'on est pas heureux,

et que l'on se pose la question;sommes-nous heureux de nos conditions?Si nous le sommes,pas de soucis,nous ne nous posons pas la question;mais si ce n'est pas le cas?! alors on se doit de se poser ces questions! Et d'essayer de changer le cours des choses,qui n'est pas inévitable; car face à une poignée de dirigeants,nous sommes en nombre,et c'est nous qui devons s'insurger,se révolter,

ruer dans les brancards.

Ne pas courber l'échine,car nous sommes des êtres humains.

Nous nous devons de réfléchir,de faire fonctionner nos neurones,sinon à quoi bon d'avoir un cerveau?

 Si nous acceptons ce moutonnage,alors il ne faut  pas se plaindre de sa condition d'esclave. Si vous êtes heureux,ne vous plaignez pas; de votre boulot,de votre patron,de vos collèges,de vos amis,de votre condition.Si vous participez à cette grande couillonnade sans vous poser de questions,sans vouloir un changement,pour vous mais aussi pour tous,alors vous êtes coupable.

Si tes désirs sont uniquement personnels ,égoïstes,sans partage ;alors tu es coupable;  car ton bonheur dépend de celui des autres,aussi.Si tu n'as pas compris cela,tu n'as rien

compris!