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A L'Aube du 6e Jour

Publié le 22 janvier 2013 par Olivier Walmacq

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Genre : science fiction

Année : 2000

Durée : 2H05

L'histoire: Dans un futur proche, un père de famille, Adam Gibson, est secrètement cloné et doit se battre pour sa survie contre son « soi-même » et l'organisation scientifique responsable.

La critique d'Alice In Oliver :

Pour mon retour sur ce blog, il me fallait un film digne de moi, donc, un film nul, chiant et qui ne présente presque aucun intérêt. A l'Aube du 6e Jour, réalisé par Roger Spottiswoode en 2000, constituait donc une pièce de choix. Au niveau du casting, ce film de science fiction réunit Arnold Schwarzenegger, Michael Rapaport, Robert Duvall, Tony Goldwyn, Michael Rooker, Sarah Wynter et Wendy Crewson.
Au niveau des influences, A l'Aube du 6e Jour s'inspire d'une bande dessinée belge, La Machine Qui Rêve, le 46e tome des aventures de Spirou et Fantasio.

Mais au niveau du scénario, A L'aube du 6e Jour n'est pas sans rappeler Total Recall, Arnold Schwarzenegger se retrouvant malgré lui dans un conflit identitaire. L'acteur se retrouve à nouveau confronté à son double, ou plutôt son clone.
Je n'ose pas dire "clown" tant le film s'apparente à une mauvaise blague visiblement involontaire. Et oui, vous l'avez compris: la comparaison avec Total Recall s'arrête bien là. Roger Spottiswoode est loin de posséder le sens de l'action et de la critique insolente de Paul Verhoeven.

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Pourtant, le film commence plutôt bien avec pour ambition de dénoncer les dangers du clonage. Hélas, le film révèle rapidement ses failles. Ne l'oublions pas. Nous sommes au début des années 2000. Arnold Schwarzenegger cherche à donner un second souffle à sa carrière.
L'acteur n'est plus à la tête du box-office. En même temps, l'acteur autrichien a traîné ses guêtres dans des productions foireuses et ressort de films pénibles comme La Course au Jouet et La Fin des Temps.

Schwarzy revient donc à ses premières amours avec un film d'action musclé qui mélange également l'intrigue policière et la science fiction. Un jour, alors qu'il rentre tranquillement chez lui, Adam Gibson (Arnold Schwarzenegger) découvre qu'il a été remplacé par un clone.
Le voilà alors confronté à des soldats clonés et dirigés par un puissant industriel. A partir de là, le film multiplie les séquences d'action. Hélas, l'ensemble se révèle très répétitif, sans compter un humour foireux et lourdingue (par exemple, quelle idée de fourguer une poupée parlante dans le film !).

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A cela, il faut aussi rajouter une interprétation à côté de la plaque. Schwarzy a rarement été aussi insignifiant dans un film. Pour l'anecdote, ce dernier sera nommé aux Razzie Awards dans la catégorie pire acteur. Seul Robert Duvall, plutôt discret dans l'ensemble, sauve quelques dialogues souvent insipides ("Va te faire encloner !").
Bref, pas grand chose de positif dans ce film de science fiction, certes ambitieux, mais qui passe totalement à côté de son sujet. Enfin, il vous faudra également supporter les nombreuses longueurs, le film s'étalant tout de même sur une durée de deux heures et cinq minutes de bobine.
Continue ???

Note: 03/20
Note naveteuse: 16.5/20


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