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La boite à souvenirs #1

Publié le 22 janvier 2013 par Cecile Berthelon @walinette

L’autre jour, enfin samedi pour être précise, je me suis fait un grand tri. Mais du genre qui m’a pris 1 jour et demi autrement dit tout le week end. Vous noterez qu’avec le temps qu’on a eu c’était le moment pour le faire.
J’en suis arrivée aux 2-3 boites qui avaient survécu aux déménagements et expats en tout genre, celles dans lesquelles tu retrouves ce que tu croyais avoir perdu/jeté depuis longtemps.

La boite à souvenirs #1

Au milieu du bazar, ma première boite à bijoux digne de ce nom, une babiole de chez Casa je me souviens, je trie rapide avant de tout donner à ma petite nièce et voilà que je tombe sur cette bague, là.

Elle n’a l’air de rien, sauf qu’elle a traversé 28 ans de ma vie.

J’étais en CE2 à Bar-le-Duc, c’était l’hiver, peut être même qu’il neigeait, je sors de l’école, monte dans la voiture de mes parents*  et je découvre dans la poche de mon manteau un petit paquet, fait d’une page de cahier A4 à gros carreaux.
Pas un mot, mais dedans 4 bagues : 2 en plastique orange, une en plastique rose et celle-ci…

Le lendemain, de nouveau la sortie d’école, une gamine un peu plus grande que moi m’attend, et m’explique l’air gênée qu’elle est la grande soeur d’un de mes camarades de classe et que les bagues, et bien c’est à elle. Mais que comme elle est cool que je peux en garder une sur les 4.

Reynald Kubler, il s’appelait, et fort heureusement il n’était pas allé tirer le solitaire de sa mère, j’aurais peut être eu plus de problèmes *…

une R11 gris métallisé, immatriculée 931 PE55, pourquoi on se souvient de ces détails alors que je suis infoutue de vous sortir le numéro de ma Twingo actuelle ??? Sérieusement ?

** sauf qu’à l’époque, un dénommé Damien Pires avait décrété que j’étais sa petite copine et me tenait par le cou à la récré. Même qu’un jour, une collègue de ma mère s’était retrouvée face à lui chez le coiffeur, il se faisait faire une permanente (??! 8 ans, permanente, les années 80 sont définitivement une autre époque) et disait donc à la coiffeuse « mais pas trop frisé hein, sinon ça va pas plaire à ma petite amie, vous savez, c’est la fille de l’inspecteur ! ».
Inspecteur des écoles, le métier de mon père, ce qui m’a valu un début de scolarité assez bienveillant de la part de mes instits soit dit en passant… 


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