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Matthew E. White

Publié le 19 janvier 2013 par Lordsofrock @LORDS_OF_ROCK

INDIE-FOLK – Difficile de croire que la petite voix que l’on entend tout le long des 40 minutes d’album appartienne à un grand barbu pareil. Et pourtant si, Matthew E. White, qui semble tout droit sorti d’un bouquin de Kerouack, signe son premier album avec BIG INNER, et impose déjà un style bien particulier. A la recherche du « Big Love », Matthew E. White nous emmène sur la route, aux grés de ses ballades bucoliques.

matthewewh Matthew E. White
BIG INNER est un album très homogène, à la limite du répétitif, où une voix faible mais charismatique se fond à merveille dans une instrumentale parfois plus travaillée que le vocal. Ce qui m’a le plus impressionnée, c’est l’éventail d’instruments utilisés à chaque chanson : des cordes lancinantes pour ajouter en profondeur, jusqu’au cuivres jazzy pour le peps, en passant par un piano dynamique digne d’un véritable saloon. Le tout s’imbrique parfaitement, jusqu’aux finitions aux doubles voix angéliques : une pointe de féminité dans cette ambiance très « Charlie Winston ». La chanson qui représente encore le mieux l’univers instrumental de Matthew E. White reste "Hot Toddies" : si la voix se répète comme une complainte sans fin tout le long des premières mesures, deux minutes sont consacrées en fin de chanson à un défilé de sons mystiques, aux allures de rituels vaudous. Et c’est pari réussi, puisque Matthew E. White m’a totalement ensorcelée dans son dernier titre "Brazos" : une unique phrase répétée en boucle rejointe au fur et à mesure par des chœurs engagés sur une instrumentale épique.

screenshot Matthew E. White

Si l’on n’est pas réfractaire aux mélodies répétitives, cet album accompagnera à merveille les voyages des solitaires. Idéal pour vos têtes à têtes avec la nature, sur un air de Matthew E. White.


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