Une mer de plastique
Les différents courants marins concentrent les déchets que l’on retrouvent dans les mers tous au même endroit. Bonne ou mauvaise nouvelle?
Raymond Viger Dossiers Environnement
Je ne pourrais pas cacher que nous n’avons pas été charmé par ce que nous avons entendu. Chaque journée, le Jardin Botanique de Montréal présentait une chorale différente. Nous sommes possiblement tombé sur LA journée où il aurait été préférable d’être ailleurs.
Vers de nouvelles découvertes
Mais ce n’est pas grave. C’est comme essayer dans un restaurant un nouveau plat que vous ne connaissez pas. Il faut accepter que parfois on paye pour expérimenter et que le plat n’est pas à notre goût. Cela fait parti du risque de l’aventure. Il faut malgré tout demeurer ouvert aux nouvelles découvertes que nous pouvons faire.
Malgré que nous ayons fait plusieurs visites au Jardin Botanique de Montréal, une section nous était encore inconnu: le Camp des 1000 jours pour la planète. Une belle occasion pour faire cette visite.
Sedna IV
Sous la direction de Jean Lemire, un voilier, le Sedna IV va faire le tour du monde pendant 1000 jours. En plus de documenter les différents programmes et organisations qui travaillent pour protéger la planète et l’environnement, cette mission a un rôle d’éducation et de sensibilisation. C’est pourquoi on retrouve ce lieu de rassemblement au Jardin Botanique. En plus des visiteurs réguliers du Jardin Botanique, des écoles et des groupes viennent y prendre des informations sur ce périple qui durera près de 3 ans.Le nom du bateau est celui de la fondation qui parenne le projet, la Fondation Sedna. Leur mission: favoriser l’action environnementale positive de tous, par l’éducation.
Continents de plastique
On y présente entre autre les continents de plastique à la dérive dans les différentes mers de notre planète. Les différents courants marins rassemblement les déchets dans plusieurs lieux spécifiques. Même si plusieurs de ces déchets sont suffisamment gros pour être ramassés, le problème provient des plastiques qui, par l’action du sel de mer et du soleil, se décomposent en petites particules de la grosseur du plancton. Tenter de les ramasser signifieraient de ramasser aussi le plancton des mers qui fait parti de l’éco-système.
Ces particules de plastiques prennent environ 500 ans à se décomposer complètement! En plus, ces particules de plastiques ont la caractéristique de retenir les produits chimiques tels que le DDT, en augmentant ainsi leur concentration à des taux trop élevés. Pendant ce temps croyant être en présence de plancton, poissons et oiseaux s’en nourissent et s’intoxiquent.
Quel est l’ampleur de ce continent de plastique? Trois fois la surface de la France!