Dakar 2013 au Pérou
Les Péruviens fêtent leur Dakar
Pour la cinquième année consécutive, le Dakar a de nouveau lieu en Amérique latine.
Les péruviens ont une fierté particulière de voir un tel événement organisé chez eux. «C’est une opportunité pour le monde entier de connaître notre pays», dit la population.
C’est la deuxième fois que le Pérou reçoit le Dakar. En 2012, les pilotes avaient terminé leur épopée dans la capitale péruvienne. Cette année, le départ est prévu le 5 janvier, sur la plage de Chorrillos, avant que le convoi ne fasse route vers le sud du pays.
«Nous espérons qu’au Pérou, plus d’un million de personnes iront voir le Dakar», détaille Jose Luis Silva, le ministre du Commerce Extérieur et du Tourisme.
Le gouvernement péruvien a aussi pris la mesure de l’enjeu. Avant le départ, trois ministres et le Président de la République, Ollanta Humala Tasso, se sont rendus au Village Dakar pour inaugurer l’endroit. «Nous attendons beaucoup de l’exposition médiatique mondiale que l’on va avoir grâce à la compétition», reconnaît M. Silva qui compte profiter du rallye pour «montrer au monde que le Pérou est un chaleureux pays d’accueil ».
Selon les organisateurs, le Dakar est diffusé dans 190 pays et suivi chaque année par plus d’un milliard de personnes. Des retombées médiatiques importantes. Le directeur de la Chambre Nationale de Tourisme (Canatur) Carlos Canales, calcule que le Dakar a déjà généré 75 millions de dollars dans la seule ville de Lima, montant qui devrait être multiplié par trois avec l’apport des villes du sud du pays que traversera le rallye.
Pour l’industrie touristique, le Dakar est l’occasion de montrer au monde entier que le Pérou ne se réduit pas au seul sanctuaire inca du Machu Picchu. «Le Pérou n’est pas qu’un pays andin, les deux tiers de son territoire se situent en Amazonie et nous avons une côte de 2500 kilomètres de long baignée par l’Océan Pacifique», souligne Carlos Canales.
«Le gouvernement a participé au tracé du parcours du Dakar et nous faisons des vérifications sur le terrain depuis six mois afin que la protection du patrimoine soit garantie», insiste le directeur d’Archéologie du Ministère de la Culture, Luis Caceres.
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