Californication // Saison 6. Episode 2. Quitters.
Showtime avait émis la possibilité lors du renouvellement de Californication pour une saison 6 qu'un spin off de la série pourrait voir le jour, centré sur le
personnage de Faith, introduit cette année et incarné par Maggie Grace (Lost, Taken). Après une première mise en bouche assez décevante,
Californication revenait avec un second épisode tout aussi décevant. Disons que je ne comprends pas quel est le but réel de cette saison. Un peu comme si l'on voulait museler
Hank, et arrêter de le rendre complètement amoral. Car c'est justement ce que j'aime chez ce personnage, ce qui fait aussi le sel de la série depuis ses débuts. Mais c'est malheureusement raté le
changement qui s'opère cette année aurait pourtant pu être une opportunité pour ne pas changer Hank mais lui apporter un peu plus d'assurance. Ce qu'il avait perdu la saison passée. Alors qu'il
commence à dire non à la rehab (comme Amy Winehouse), sa rencontre avec Faith va changer les choses. Californication n'oublie pas la petite scène de sexe avec la
cinglée du groupe non plus. Je ne comprends pas où veut aller cette saison, si ce n'est sur le chemin de la rédemption sauf que pour moi, Hank ne peut pas se repentir.
C'est un fait et le pauvre, il s'enfonce une fois de plus dans un gouffre assez difficile. J'étais fan de ce personnage il y a encore deux saisons (car pour moi, la saison 4 reste la meilleure de
la série). Et tout d'un coup, on transforme cette série oxygénée qui tente de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas en bazar léger à la mort moi le noeud, embrumée entre les scènes
de sexe devenues ennuyeuses alors qu'il y avait une certaine imagination dans la mise en scène et dans les rencontre qu'il pouvait faire auparavant. Faith est un personnage assez complexe et même
si cette première mise en bouche de son personnage me donne envie d'en connaitre un peu plus, je ne suis pas sûr que cela soit pour le moment ce que la série a pu faire de mieux. Pendant ce
temps, Charlie va parvenir à signer un super contrat : une star de film gay et récemment oscarisée. Sauf que dans la boucle, Charlie va se faire passer pour gay et faire la une de Deadline avec
son soi-disant coming out.
Note : 3.5/10. En bref, difficile de s'y retrouver dans ce bordel ennuyeux et débile. Malgré la montée en puissance de Charlie qui était très en forme cette semaine, le reste
laisse peu d'opportunités pour une belle évolution.